International

Crise au Soudan: Beaucoup d'initiatives pour peu de solutions à l'horizon (Partie3)

crise-au-soudan-beaucoup-dinitiatives-pour-peu-de-solutions-a-lhorizon-partie3
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi reçoit le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed au Caire pour évoquer la crise au Soudan, le 13 juillet 2023 (Ph:Dr)
Partagez
ce contenu
L'Égypte a accueilli ce jeudi 13 juillet 2023, un sommet des voisins du Soudan dans le but de mettre fin à trois mois d'un conflit sanglant entre factions militaires rivales qui menace la stabilité régionale. Depuis plusieurs semaines, les offensives diplomatiques se multiplient mais sans parvenir à dessiner le début d'une sortie de crise.

C'est l'un des pays en première ligne dans la guerre fratricide qui se déroule actuellement au Soudan. L'Égypte a accueilli, jeudi 13 juillet, un sommet des voisins de Khartoum et de représentants de différents groupes militaires et civils soudanais. Leur ambition ? Trouver les moyens de mettre fin au conflit qui fait rage depuis le 15 avril et a déclenché une crise humanitaire majeure dans la région.

Des combats sans vainqueur

Un sommet a également eu lieu lundi 10 juillet à Addis-Abeba sur proposition de l'Igad, le bloc régional de l'Afrique de l'Est composé du Kenya, de Djibouti, de l'Éthiopie et du Soudan du Sud. Mais l'armée soudanaise a boycotté ce rendez-vous, dénonçant la "partialité" du président kényan, William Ruto, qui préside l'organisation.

"Hemedti et William Ruto se connaissaient avant la crise et sont en très bons termes. Hemedti a notamment placé des fonds au Kenya qui est la grande puissance financière d'Afrique de l'Est. D'où la méfiance qui n'est sans doute pas totalement illégitime de la part d'Al-Burhane", précise Roland Marchal.

A lire aussiSoudan: des dizaines de civils tués dans un raid de l’armée de l’air à Khartoum

Malgré les appels à faire taire le bruit des armes, les combats se poursuivent sans répit sur le terrain, notamment à Khartoum, où des millions d'habitants sont toujours bloqués souvent sans eau ni électricité et sous une chaleur accablante.

"Le problème est qu'on ne voit pas, à l'heure actuelle, une fatigue dans les combats. Pour l'instant, il n'y a pas eu de vraie victoire stratégique d'un camp ou de l'autre, des camps qui ont chacun des raisons existentielles de vouloir gagner", analyse Roland Marchal.

Les combats se poursuivent sans répit sur le terrain

La violence a également éclaté dans d'autres parties du Soudan, notamment dans la région occidentale du Darfour, où les habitants affirment que les milices des tribus arabes et les forces de sécurité soudanaises ont pris pour cible des civils en raison de leur appartenance ethnique.

Le titre est de la rédaction

Sources: Reuters-AFP-France 24

Newsletter
Inscrivez-vous à notre lettre d'information

Saisissez votre email ci-dessous pour inscrire à notre lettre d'information et recevoir chaque jour via email, nos actuaités à ne pas manquer !

Veuillez activer le javascript sur cette page pour pouvoir valider le formulaire