Six pays, sont concernés il s’agit du Zimbabwe, de la Somalie de l’Erythrée et également des trois pays qui se sont rapprochés de Moscou ces dernières années, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso. « Notre pays peut remplacer les céréales ukrainiennes sur le plan commercial mais aussi sur celui (des livraisons humanitaires) à titre gracieux », a-t-il déclaré, en affirmant que la Russie était un producteur « solide et responsable ».
A titre gracieux
Pour rappel, la semaine dernière, Moscou avait refusé de prolonger l’accord céréalier signé en juillet 2022 sous l’égide des Nations unies et de la Turquie, qui permettait à l’Ukraine d’exporter ses produits agricoles via la mer Noire malgré les combats. En un an, l’accord avait permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, contribuant à stabiliser les prix alimentaires et à écarter les risques de pénurie.
Aucune des conditions de l’accord concernant les livraisons russes de céréales et d’engrais n’a été remplie.
Dans son discours, Vladimir Poutine a justifié sa décision en affirmant que les pays occidentaux faisaient « obstacle » aux livraisons d’engrais et de céréales russes. « Aucune des conditions de l’accord concernant les livraisons russes de céréales et d’engrais n’a été remplie », a-t-il dénoncé.
Des obstacles ont été placés devant nos dons d’engrais aux pays les plus pauvres qui en avaient besoin. Seuls deux lots ont été envoyés sur les 262 000 tonnes d’engrais saisis dans les ports européens : 20 000 tonnes au Malawi et 34 000 tonnes au Kenya, et le reste est entre les mains des Européens. Le président russe a souligné que la part de la Russie sur le marché mondial du blé est de 20 % et que la part de l’Ukraine est inférieure à 5 %,