Pari réussi de la Côte d’Ivoire pour les 23emes championnats de karaté (UFAK) de la région ouest 2. En effet, si le Comité d’Organisation a tiré son épingle du jeu avec une bonne organisation, les athlètes eux, ont fait le job sur les tatamis.
68 médailles , dont 17 en or, 18 en argent et 33 en bronze pour la Côte d'Ivoire Les ivoiriens ont terminé en tête du classement général avec 68 médailles dont 17 en Or, 18 en Argent et 33 de Bronze. Le Burkina Faso a fini à la 2e place avec 45 médailles dont 17 en Or. Le Benin a fermé la marche du podium avec 22 médailles. Comme on pouvait s’y attendre, la bataille pour « l’Or » entre les Eléphants karatékas et les Etalons a donc eu lieu jusqu’au bout.
Le duel ouest africain entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire jusqu'au bout
En effet, le Burkina était devant au classement avec 16 médailles d’Or contre 13 pour la Côte d’Ivoire avant les 5 dernières finales dans les catégories seniors hommes et dames. Le jeune Mani Christopher a dominé le Béninois Lokossou Jospin (8-0) en finale des -674kg Hommes. Permettant ainsi aux Ivoiriens de réduire l’écart. Adebayo Nadia au niveau des -50kg Dames et l’expérimenté Kouassi Aurèlie chez les -61 kg dames ont respectivement dominé en finale les burkinabés Sawadogo Laiya et Sawadogo Estelle. En ce moment, les Ivoiriens étaient à égalité de médailles d’Or avec les Etalons avec 16 médailles pour chaque nation. La défaite de Kamagaté Aziz en finale devant le Burkinabé Traoré Daoudo chez les -83 kg Hommes ont permis aux Etalons de reprendre l’avantage avec 17 contre 16 médailles d’Or. Les espoirs de la Côte d’Ivoire reposaient donc sur les épaules de Sanogo Alpha. Mais, après un début de combat compliqué où il était mené (0-2) après une minute de combat, il a eu les ressources nécessaires pour s’offrir « l’Or » au terme d’un combat serré (6-5). Ramenant la Côte d’Ivoire à hauteur du Burkina (17-17). Le nombre de médailles d’argent glanées par les Ivoiriens, c’est-à-dire 18 a fait pencher la balance en faveur de la Côte d’Ivoire. Qui comme en 2016, domine les débats en étant l’hôte de la compétition.
Il était important pour nous de bien organiser le tournoi et d'être performant
Pour Me Sanogo Abdoulaye, président de la fédération ivoirienne de karaté et discipline associée ( FIKDA) ," il était important pour nous de bien organiser le tournoi et aussi d’être performant sur les tatamis. A ce niveau, nous sommes satisfaits. C’est vrai qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Mais, lorsque vos hôtes, la Confédération Africaine et la Fédération Mondiale rentrent ravis, nous ne pouvions que nous réjoui" .
Nous sommes très satisfaits de l'organisation
Pour sa part le président de l'UFAK, Me Souleymane Gaye a indiqué que " nous savons que la Côte d’Ivoire a les capacités d’organiser ces championnats. Nous sommes très contents de l’organisation. Notre satisfaction vient surtout des activités qui ont été organisé en marge des 23e championnats en l’occurrence le séminaire d’arbitrage à laquelle une quarantaine d’arbitre a pris part.
500 combattants issus de 6 pays de la région ouest 2 ont pris part à la compétition
À noter que plus de 500 combattants issus du Burkina Faso, du Togo, du Bénin, du Ghana, du Nigeria et de la Côte d'Ivoire à cette compétition dans les épreuves de kata et de combat