La rareté de l’argent à Bamako, la capitale du Mali, n’est aujourd’hui qu’un secret de polichinelle. De plus en plus, les banques maliennes ont du mal à servir des gros montants aux usagers.
Cet état de fait n’est pas anodin et le soft qui a déjà investigué fonctionnement, un mal pour un bien, a pu localiser en partis.
Les raisons, selon des sources bancaires ayant requis l’anonymat, c’est plus 9 000 milliards de francs Cfa qui font aujourd’hui l’objet d’enquêtes, selon une autre source bancaire, qui confirme la première, cet argent appartiendrait à des opérateurs économiques et fonctionnaires, en maille avec la justice et dont certains ont fui le pays, fait remarquer plusieurs médias locaux.
Après avoir eu vent de convocations qui les visaient pour se justifier.L’Etat à la trousse de 900 milliards de francs cfa.
Blanchissement des capitaux et financement du terrorisme
Epicentre de l’insécurité dans la région sahélienne, le Mali, le Burkina Faso et le Niger font aussi partie des premiers producteurs d’or d’Afrique.
Un nouveau rapport de l’office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc), publié la semaine dernière, alerte sur le financement des conflits via une manne aurifère que se disputent les Etats et les groupes armés.
Au Mali, au Burkina Faso et au Niger, le boom aurifère suscite autant la convoitise croissante des pouvoirs militaires que des groupes armés et terroristes.
C’est devenu la première source de financement de la guerre dans le Sahel central.
« La ruée vers l’or constitue une nouvelle manne financière et des opportunités de recrutement pour les groupes armés, y compris les groupes qualifiés d’extrémistes violents », peut-on lire dans un nouveau rapport de l’office des Nations unies contre la drogue et le crime (Unodc).
Les juntes au pouvoir, les groupes armés et djihadistes s’affrontent pour le contrôle des mines d’or dans la bande sahélo-saharienne.