« Les ressources halieutiques dans le monde sont actuellement surexploitées. Il est donc peu probable que les prises totales augmentent sensiblement à l’avenir. Un déclin global des ressources halieutiques est envisageable si rien n’est fait dans le secteur de la pêche dans bien des pays », a indiqué le ministre Sidi Touré.
Préoccupation grandissante
Qui a fait observer que la dégradation des écosystèmes surtout côtier du fait de la surpêche, des méthodes de pêche destructives et autres formes de pollution constituent une autre source de préoccupation grandissante. « La surpêche et la baisse consécutive des rendements dans le secteur de la pêche ne font que renforcer des cycles de pauvreté pour des millions de communautés rurales de pêcheurs dans le monde.
Devant cette triste réalité, les Etats, surtout en développement, sont appelés à mettre en place des politiques et programmes visant à conserver et à gérer durablement les ressources halieutiques », a-t-il souligné.
La pêche est très porteur. Il procure près de 100.000 emplois directs et fait vivre près de 580.000 personnes indirectement. La pêche est pratiquée sur les sept barrages hydroélectriques,
Selon le ministre Sidi Touré, en Côte d’Ivoire, la pêche constitue une activité importante au plan économique et social. « Le secteur de la pêche est très porteur. Il procure près de 100.000 emplois directs et fait vivre près de 580.000 personnes indirectement. La pêche est pratiquée sur les sept barrages hydroélectriques, (Ayamé 1 et 2, Kossou, Taabo, Buyo, Faé et Soubré), construits sur les quatre principaux fleuves (Bandaman, Comoé, Sassandra et Cavally), dans notre Zone économique exclusive qui fait 200.000 Km2. (…) Ce sont ces plans d’eau qui servent de base à notre économie halieutique avec une production annuelle avoisinant 100.000 tonnes par an », a-t-il fait savoir.
Le ministre des ressources halieutiques a expliqué que la production nationale repose sur les plans d’eau qui, de plus en plus sont soumis à des menaces telles que l’absence de repos biologique, l’ensablement des embouchures, la pollution des eaux par des résidents phytosanitaires, l’orpaillage qui déverse du mercure dans les eaux, la destruction des mangroves, etc. « Ce projet sera le canal par lequel un diagnostic clair et cohérent va être fait sur des problématiques ci-dessus citées », a-t-il indiqué.
Pour sa part, Yao Brou Fernand, coordonnateur de ce projet a fait remarquer que sa mise en œuvre nécessite la participation de toutes les parties prenantes : les universités et centres de recherches, les Ong, l’Administration centrale, etc. « Je voudrais vous rassurer Monsieur le ministre, sur ma capacité, mon abnégation et mon dévouement à conduire ce projet à vos côtés et aboutir aux résultats escomptés », s’est-il engagé.