Brice GNAHOUA
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Face à la crise de la data mobile en Côte d’Ivoire, les députés du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) demandent la création d'une commission d'enquête parlementaire pour situer les responsabilités.
La crise de la data qui continue en Côte d’Ivoire ne laisserait personne indifférent. Les députés, notamment ceux du RHDP, comptent jouer leur rôle de contrôle. Ils demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire pour situer les responsabilités.
Le contenu du communiqué
Le groupe parlementaire RHDP de l'Assemblée Nationale de Côte d'Ivoire informe l'opinion nationale et internationale quand en application de l'article 125 du règlement de l'Assemblée nationale qu’il a saisi la chambre parlementaire dont il relève d'une proposition de résolution en vue de la création d'une commission d'enquête parlementaire avec pour mission spécifique :
- D'enquêter sur la crise dit de l'augmentation du prix des crédits d'Internet et en situer les responsabilités.
- D'inspecter les coups des services et produits des opérateurs de téléphonie mobile ainsi que ceux de CANAL + Horizon en Côte d'Ivoire en comparaison avec ceux pratiqués dans d'autres pays africains en tenant compte des réalités socio-économiques.
- D’évaluer la politique gouvernementale en matière de gestion des télécommunications en Côte d'Ivoire et faire éventuellement toutes les recommandations en vue de l'amélioration de cette politique.
- De produire un rapport dans un délai de deux (2) mois à compter de l'adoption de la résolution sollicitée.
Selon le communiqué des députés du parti au pouvoir,
Cette commission aura pour mission entre autres d’inspecter les coûts des services et produits des opérateurs de téléphonie mobile en comparaison avec ceux pratiqués dans d'autres pays africains et d'évaluer la politique gouvernement en matière de gestion des télécommunications en Côte d'Ivoire.
Cette initiative des députés du RHDP intervient quelques après la levée de boucliers des consommateurs contre les opérateurs de téléphonie mobile à travers le boycott pendant quelques heures par jour de leurs produits et services dans ce qui est convenu d'appeler la crise des data en Côte d'Ivoire.
