Réalisé par la Direction des Services vétérinaires du ministère, ce rapport s’inscrit dans le cadre du projet régional intitulé « Offrir des avantages environnementaux, sociaux et économiques durables en Afrique de l’Ouest, grâce à une bonne gouvernance, des incitations correctes et l’innovation ». Il est financé par le Fonds pour l’Environnement mondial (FEM) à hauteur de 3,8 milliards de FCFA et mis en œuvre dans trois pays d’Afrique de l’Ouest que sont le Cap Vert, la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Des conditions sanitaires satisfaisantes
« Les conditions sanitaires du Débarcadère de Locodjoro sont satisfaisantes avec une infrastructure moderne et qui peut être dupliquée dans le pays et même être un exemple au niveau de la sous-région », a indiqué Fatou Sock, Coordonnatrice régionale du projet Initiative pêches côtières Afrique de l’Ouest. Avant d’ajouter : « Nous avons mené cette étude pour pouvoir appuyer ce Débarcadère à être conforme aux normes internationales pour permettre aux mareyeuses de pouvoir accéder à des marchés plus rémunérateurs. L’objectif principal, c’est d’avoir cet agrément sanitaire ».
Le rapport relève quelques insuffisances par rapport à l’application des normes d’hygiène et recommande un renforcement des capacités au niveau des bonnes pratiques.
Cependant, Fatou Sock a souhaité la réhabilitation du quai de débarquement, de la fabrique de glace et de tout ce qui concerne le transport interne des produits, rapporte le Centre d’informations et de communication gouvernementale (Cicg). Elle a ajouté que le rapport relève quelques insuffisances par rapport à l’application des normes d’hygiène et recommande un renforcement des capacités au niveau des bonnes pratiques.
Pour sa part, Alimata Koné, secrétaire permanente de la Commission nationale du FEM a souhaité une prise en compte des conclusions de ce rapport par le ministère afin de permettre aux acteurs du Débarcadère de Locodjoro de travailler dans un environnement sain et propice.
Le ministre Sidi Tiémoko Touré s’est félicité de ce rapport et a fait observer que « ce débarcadère est une infrastructure très importante pour les quelque 540 mareyeuses » qui y exercent. Aussi, a-t-il assuré que les recommandations seront prises en compte par son département ministériel.