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Mali : La police des Nations-Unies mène une patrouille de sécurisation

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Les Policiers des Nations unies mettre tout en oeuvre pour sécuriser la population civile au Mali. (Ph: Dr).
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Dans le cadre de sa mission régalienne au Mali, la police des Nations-Unies multiplie plusieurs patrouilles afin de protéger et sécuriser la population civile.

 Les patrouilles menées par la police des Nations-Unies (Unpol), à Gao occupent une place primordiale dans le mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), mettant l'accent sur la protection des civils.

Ces opérations s'inscrivent dans le cadre du mandat de la Minusma, visant aussi à soutenir la restauration de l’autorité de l'État.

Que ce soit à travers des patrouilles diurnes ou nocturnes, en milieu urbain ou sur de longues distances, leur objectif principal demeure inchangé : garantir la sécurité de la population et de ses biens, tout en offrant aux habitants la liberté de vaquer à leurs occupations en instaurant un sentiment de confiance lors de ces missions. De plus, leur visibilité dissuade les individus malintentionnés de commettre des actes criminels. Récemment, des patrouilles supplémentaires ont été déployées pour sécuriser les sites de personnes déplacées, résultant de la détérioration de la situation sécuritaire au Mali.

Capacités limitées pour la Minusma

Dans cet environnement de plus en plus complexe, la Minusma, « avec ses capacités limitées », continue de contribuer à la protection des civils, en coordination avec les Forces de défense et de sécurité maliennes, dans un rayon de 15 kilomètres en dehors de Ménaka. À leurs patrouilles de nuit et de jour, s’ajoutent des activités de réconciliation et de cohésion sociale visant à désamorcer des tensions intercommunautaires croissantes dans la région, a relevé M. Wane. Outre Ménaka, les régions du Centre et de Gao demeurent des zones à risque, avec plus de 61.000 personnes déplacées depuis l’année dernière, là aussi en raison des violences entre l’Eigs et Jnim, de même qu’entre l’Eigs et des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, sans compter les affrontements armés en cours dans les régions de Mopti et de Ségou. Sous pression des Forces de défense et de sécurité maliennes, les groupes extrémistes y ont accru leur recours à des engins explosifs improvisés, tout en menant des attaques surprises contre plusieurs postes de police le long des principaux axes d’approvisionnement. Il importe cependant, a observé M. Wane, que les autorités maliennes conduisent leurs opérations militaires dans le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme. Le Représentant spécial a été suivi sur ce point par plusieurs membres du Conseil, notamment la France, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore l’Albanie, cette dernière corrélant la hausse des violations perpétrées par les forces maliennes à leur association avec le groupe Wagner. 

 

 

 

 

 

 

 

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