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Centrafrique : un ex chef de milice libéré par la CPI

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Maxim Mokom, ex chef de milice en Centrafrique
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La Cour pénale internationale a annoncé, jeudi, la libération de Maxime Mokom, un ancien chef de milices centrafricaines anti-balaka, en raison de l'abandon des charges par l'accusation, justifiée par l'indisponibilité de témoins.

L'homme de 44 ans faisait face à vingt chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Vingt chefs d'accusation pour l'ex chef de milice 

Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont indiqué jeudi 19 octobre avoir "mis fin à la procédure" engagée contre Maxime Mokom, ex-chef de milices centrafricaines anti-balaka, après la notification du retrait des charges de l'accusation. Ils ont "ordonné sa mise en liberté immédiate".

"M. Mokom a été libéré de sa détention par la CPI le jour même", ont-ils ajouté dans un communiqué.

Karim Khan, procureur de la juridiction qui siège à La Haye, a déclaré plus tôt dans un communiqué avoir informé les juges du retrait des charges après "avoir examiné l'ensemble des éléments de preuve dans l'affaire Mokom et à la lumière d'un changement de circonstances concernant la disponibilité des témoins".

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L'ex-chef de milice âgé de 44 ans faisait face à vingt chefs d'accusation de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité pour des atrocités commises en 2013 et 2014, parmi lesquels des attaques dirigées contre des civils, des meurtres, des viols, des pillages et des attaques de mosquées.

Il était le chef des anti-balaka, des milices autoproclamées d'autodéfense formées majoritairement de combattants chrétiens et animistes, créées en 2013 en réaction à la prise de Bangui par la Séléka, une coalition de groupes armés principalement composée de musulmans opposés à l'ancien président François Bozizé.

M. Mokom a été libéré de sa détention par la CPI le jour même"

Selon la version publique de la notification du procureur aux juges, "il est devenu clair que plusieurs témoins très importants ne sont pas disponibles pour témoigner". Certains d'entre eux détenaient "des informations cruciales concernant les accusations portées contre M. Mokom", est-il indiqué.

Source : France 24

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