
Le commissariat de police de circonscription d’Anyama, dans le cadre de l’opération Épervier a interpellé 03 adolescents avant qu’une mauvaise histoire ne tourne au drame. Le trio vedette du jour : K.G, 17 ans, B.L, 18 ans et K.A, 19 ans.
Tous déscolarisés, mais très visiblement diplômés en “bêtises publiques”, ils ont été surpris en pleine bagarre rangée dans le quartier Belleville.
L’arme du crime ? La machette. Le décor ? Une ruelle d’Anyama. Le scénario ? Un classique : règlement de comptes entre jeunes d’Abobo et de Belleville. Heureusement, la police a mis fin au film avant même le générique.
Alertés par un appel anonyme, les policiers ont débarqué au bon moment. Résultat : trois adolescents rattrapés, désarmés, et embarqués.
Cet épisode a eu au moins un effet positif : les patrouilles nocturnes ont été renforcées, donnant lieu en une semaine à une cinquantaine d’interpellations conduites à la Préfecture de Police d’Abidjan.
Sur instruction du procureur de la République du parquet d’Abobo, les trois jeunes ont été présentés au parquet pour répondre de leurs actes.
Un individu tué il y a quelques mois
Il y a plus d’un an dans cette même commune d’Anyama a enregistré mort d'homme. Précisément au quartier « Ancienne gendarmerie » où le corps sans vie d'un jeune homme d'une vingtaine d'années a été découvert.
Des sources ont indiqué que la police, informée, arrive sur les lieux pour les constatations d'usage. Et les flics découvrent effectivement le cadavre. Tout autour, des pierres et des gourdins ensanglantés. Des objets qui ont certainement servi à le mettre à mort.
Le corps portait des traces de violence notable.
C'est clair, il a été lynché. D’ailleurs, cette version est corroborée par l'entourage qui soutient que ce serait se méprendre que de s'apitoyer sur le sort du mort. Parce que, soutient-il, c'est un vrai bandit connu de la ville.
Et dans la nuit de la veille, il a encore trouvé l'occasion de faire parler sa dextérité de voleur en arrachant à une dame, son téléphone-portable. Hélas, cette fois, il signe son propre péril. Neutralisé par la foule, il est soumis à une volée de coups, les uns aussi violents que les autres.
Et au final, sa mort interviendra. Sans gloire. Une mort non revendiquée par tous ces porteurs de coups, « sans visage ». Son corps non identifié, parce que sans papiers, est en tout cas déposé à la morgue de la ville.
