Cette décision rend vraisemblable l'hypothèse que Donald Trump doive faire face à trois procès distincts au pénal en parallèle à sa campagne électorale. La date d'un quatrième procès pénal n'a pas encore été fixée.
Un ''long délai'' pas nécessaire
Les avocats de Donald Trump réclamaient que le procès de Washington s'ouvre en avril 2026, soit longtemps après le scrutin, disant avoir besoin de temps pour éplucher les quelque 12 millions de pages détaillant les preuves récoltées par le gouvernement américain contre leur client.
Mais la juge de district Tanya Chutkan a estimé lundi qu'un délai aussi long n'était pas nécessaire. "Le public a le droit à une résolution rapide et efficace de cette question", a-t-elle dit par ailleurs.
Cette décision intervient plusieurs jours après que Donald Trump a été formellement arrêté, puis remis dans la foulée en liberté sous caution, par les autorités de l'Etat de Géorgie pour des accusations d'association de malfaiteurs en vue de subvertir les résultats du scrutin dans cet Etat crucial, où il fut battu de peu par Joe Biden.
Donald Trump, 77 ans, nie toute inconduite et dénonce les différentes poursuites judiciaires à son encontre comme une "chasse aux sorcières" aux motivations politiques. Il a plaidé non coupable de toutes les accusations le visant.
L'avocat de Trump, John Lauro, s'était indigné auparavant avec véhémence contre la proposition de date de l'accusation en janvier. "Vous demandez un procès spectacle, pas un procès rapide", a-t-il dénoncé lors de l'audience.
Les avocats de Donald Trump réclamaient que le procès de Washington s'ouvre en avril 2026
Si le calendrier proposé par l'accusation était retenu, la lecture de toutes les pièces du dossier équivaudrait à "lire 'Guerre et Paix' de Tolstoï, de bout en bout, 78 fois par jour", jusqu'au début du procès, avait argué la défense.
Sources: L'Indépendant - France 24