Pays aride, l'Iran connaît de plus en plus d'épisodes de sécheresse, notamment dans le Sistan-Baloutchistan, où le lac Hamoun, alimenté par le Helmand, est désormais tari alors qu'il était auparavant au cœur de la septième zone humide au monde.
Un pays à moitié désert
Autour du lac, la faune et la flore, l’agriculture et le bétail, ainsi que les villages ont disparu, laissant place à un paysage de désolation. D’autres phénomènes viennent aggraver les effets du tarissement de l’eau du Helmand : des tempêtes de poussière venant du sud tendent à s’accroitre et elles touchent plus particulièrement cette région. "Ces tempêtes de poussière, lorsqu’elles arrivent sur un sol sec et pauvre, raclent encore plus les terres, soulèvent encore plus de poussières, de sable, et de sel, et détériorent les zones agricoles en bon état un peu plus loin", explique Jonathan Piron, qui mène des recherches sur l’eau en Iran depuis plusieurs années.
Pays aride, l'Iran connaît de plus en plus d'épisodes de sécheresse
Durant les décennies de guerres qui ont frappé le pays, les structures hydrauliques n’ont pas été entretenues, ce qui a "favorisé les Iraniens", puisque l’eau s’est écoulée au détriment de l’Afghanistan. Le précédent gouvernement afghan avait d’ailleurs accusé Téhéran de favoriser l’instabilité autour des sites de barrages afghans en soutenant des groupes armés, afin que l’eau puisse continuer de s’écouler vers la frontière.
Source: France 24