Et c'est reparti pour un tour ! Après plusieurs jours de silence radio, le collectif des candidats revient à la charge sur la contestation des résultats de la dernière élection présidentielle du 16 novembre dernier. Pour la journée d'hier, deux réunions se sont succédé.
Les responsables de l'Union
La première en début d'après-midi au quartier général du "Hery vaovao ho an'i Madagasikara" à Andraharo entre les onze candidats, et le second au siège de l'Union européenne, à la tour Zital à Ankorondrano avec les responsables de l'Union, des diplomates européens ainsi que Natasha Van Rijn, représentante résidente du PNUD à Madagascar.
Ces rencontres se sont tenues à huis clos mais à la sortie de la Tour Zital, Hajo Andrianainarivelo, président du "Malagasy miara miainga" et porte-parole du jour du collectif a expliqué qu'ils ont remis un mémorandum à leurs interlocuteurs afin de leur donner les réalités de la dernière présidentielle, qui, pour eux, était truffé d'anomalies et d'irrégularités. "Ceci est fait dans le but de tirer la sonnette d'alarme du côté des partenaires du pays, afin qu'ils puissent constater les réalités vécues par le peuple malgache avant, durant et après l'élection du 16 novembre," explique le candidat numéro deux de cette élection.
Ceci est fait dans le but de tirer la sonnette d'alarme du côté des partenaires du pays, afin qu'ils puissent constater les réalités vécues par le peuple malgache avant, durant et après l'élection du 16 novembre.
La rencontre d’Ankorondrano a duré environ une heure et les candidats ont déclaré avoir mis un point d'honneur à persuader les partenaires d'adhérer à leur cause. Selon toujours le président du MMM, les membres de la communauté internationale qu'ils ont rencontrés hier ont exprimé leurs préoccupations face à la conjoncture politique actuelle de Madagascar et sont déjà en connaissance des anomalies pendant le scrutin du 16 novembre, mais aussi lors des opérations électorales au préalable.
Il s’est félicité ensuite du fait que si ces personnalités ont bien voulu les rencontrer, c'est qu'ils estiment que le collectif a un poids sur la politique du pays et que nombreux sont les partisans de leur mouvement. Marc Ravalomanana, de son côté, insiste pour déclarer que la lutte ne s'arrête pas. La suite de la lutte, selon Hajo Andrianainarivelo, prendra une nouvelle tournure et les candidats ne cessent de concocter des stratégies pour faire valoir leurs revendications.