« Agriculture africaine face aux défis des chocs internes et externes : quelles innovations structurelles pour améliorer les secteurs agricoles et garantir la souveraineté alimentaire ? ». C’est sur ce thème qu’on planché les experts des questions agricoles.
Prioriser l’agriculture
Siméon Ehui, Directeur général de l'Institut international d'Agriculture tropicale (IITA) qui était le conférencier principal pense que les pays africains devraient prioriser l’agriculture en tant que pilier de la sécurité alimentaire.
Pour M. Ehui, c’est dès maintenant qu’il faut agir sur les contraintes politiques. De même, l’Afrique doit exploiter au mieux la technologie et l’innovation qui permettront de réduire l’impact du changement climatique et de créer les conditions pour la transformation des systèmes alimentaires, fonciers et hybrides.
L’Afrique doit exploiter au mieux la technologie et l’innovation qui permettront de réduire l’impact du changement climatique et de créer les conditions pour la transformation des systèmes alimentaires, fonciers et hybrides.
Quant à Christophe Kouamé, directeur pays et coordonnateur régional en Afrique de l’Ouest du Centre international pour la recherche en agroforesterie (ICRAF), il a souligné que l’agroforesterie est une solution pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Attaher Maiga, représentant FAO Côte d'Ivoire a, pour sa part, indiqué que la FAO appuie tout ce qui touche à l'agroforesterie et encourage à mettre à échelle les bonnes pratiques pour avoir l'impact nécessaire. Il a salué la mise en œuvre du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions en Côte d’Ivoire » (PROMIRE) dans les régions de l’Agnéby-Tiassa, de la Mé et du Sud-Comoé,
Notons que cette conférence s’est tenue en présence Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d'État, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.