
« Au moment où la Côte d’Ivoire et plusieurs autres pays africains adoptent progressivement les technologies relatives aux IMT-2020, la participation active au processus international de normalisation se révèle encore plus déterminante », a souligné Namahoua Touré Bamba, Directrice générale de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI).
Le processus international de normalisation
Car, elle permet, selon Mme Bamba, de tirer pleinement profit de tous les travaux menés pour le développement des technologies innovantes et des réseaux futurs et de bénéficier des nombreuses opportunités qu’ils offrent pour les pays en développement. « En outre, notre participation, en tant que pays africain, à ces travaux permet également de mieux prendre en compte nos besoins spécifiques dans l’élaboration des normes, afin de parvenir au développement de technologies de dernière génération, ainsi qu’à des services innovants, efficients et économiquement abordables pour nos populations », a fait remarquer Namahoua Touré Bamba.
Nous devons appréhender les enjeux et les perspectives d’évolution du secteur des Tic ainsi que les retombées futures sur le développement de nos nations africaines.
Pour elle, ces ateliers régionaux des commissions d’études 13 et 2 de l’UIT-T, viennent donc à point nommé pour sensibiliser sur l’importance de la normalisation, sur des sujets de grande importance tels que les IMT-2020 (et au-delà des IMT-2020) ; l’intelligence artificielle pour les réseaux futurs ; l'évolution des réseaux ; la confiance numérique ; le cloud computing et la gestion des données ; l’internet des objets et les communications machine à machine.
Quant à Georges M’Bra, Directeur général de l’Economie numérique de Côte d’Ivoire, il a fait observer que les évolutions rapides des Tic et la possibilité qu’elles offrent ouvrent de nouvelles perspectives pour la réalisation des Objectifs de développement durable (Odd) des nations unies.
« Notre participation au processus international de normalisation nécessite des cadres de réflexion, d’échanges et de concertation, tel que celui-ci pour aborder les thèmes saillants de l’écosystème numérique. Nous devons appréhender les enjeux et les perspectives d’évolution du secteur des Tic ainsi que les retombées futures sur le développement de nos nations africaines », a-t-il indiqué.