Jonas BAIKEH
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Sur les raisons de sa candidature indépendante, le membre du Bureau politique du Pdci-Rda a soutenu se mettre au service de sa communauté constitue un sacerdoce pour lui. « Les temps sont venus de porter un regard lucide mais sans pessimisme sur notre commune pour exprimer et défendre ce que nous voulons. (…) La clef de cet avenir, j’en suis convaincu, réside dans notre capacité collective à accompagner avec détermination les mutations décisives que vivent aujourd’hui notre territoire et tout le District autonome d’Abidjan. Nous pouvons miser sur nos atouts et sur nos complémentarités pour tirer profit du développement de nouvelles zones d’activités économiques, notamment autour du bassin de l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny (Fhb), du nouvel axe de la route de Bassam, et de l’ancienne zone industrielle, qui doit faire l’objet d’une nécessaire redynamisation, du développement des localités villageoises aux alentours, qui offrent des possibilités de nouveaux aménagements territoriaux et un développement urbain mieux maitrisé et organisé », a-t-il dit.
Un renforcement des liens
Et d’ajouter que ce futur passe également par un renforcement des liens et des synergies avec l’ensemble des acteurs de la commune, notamment le district d’Abidjan, les partenaires socio-économiques ou institutionnels et les pouvoirs publics. « Nous sommes aujourd’hui face à un défi de développement et d’attractivité que nous pouvons et devons relever tous ensemble. Le moment est donc venu de proposer pour Port-Bouët un projet où notre commune affirme son ambition, autant que sa volonté d’être un acteur majeur du développement et de la transformation du grand Abidjan, sans obérer sa vocation à rester une commune citoyenne et solidaire ». Mieux, l’ex-délégué communal Pdci-Rda est convaincu de pouvoir ‘’offrir un excellent cadre de vie, pour habiter et élever ses enfants, et s’engager dans le renforcement de la place et la position des femmes dans la prise des décisions municipales à titre d’élues’’.
Adja Alain a, par ailleurs, soutenu que son projet s’articule autour de 23 propositions déclinées en cinq (5) axes principaux : gouvernance, développement économique et social, urbanisme et aménagement territorial, entrepreneuriat et emploi des jeunes, renforcement du rôle des femmes dans la vie sociale et le débat démocratique. Il n’a pas manqué de rendre, bien avant, un hommage à feue Hortense Aka-Anghui, la première maire la commune.
Face au maire sortant, Dr Emmou Sylvestre, candidat pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) se dressent également Konaté Ibrahim, porte-étendard du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et Koné Katinan, représentant du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (Ppa-CI).
« Elle a dessiné et incarné cette commune, toutes ces années, ne cessant de se battre pour les plus pauvres d’entre nous, soutenant les familles pour tous les événements de la vie. (…) Aujourd’hui encore près de sept (7) ans après son départ, beaucoup reste à faire », a-t-il témoigné. Avant de préciser que la commune est à la croisée des chemins. Pour preuve, Port-Bouët, c’est, selon ses dires, 70% d’habitats spontanés, et un chômage exponentiel qui touche particulièrement nos jeunes ; une paupérisation accrue des populations avec ses corollaires de délinquance due à l’oisiveté, la drogue, les échecs scolaires ; 50% du territoire communal qui est inondé trois mois dans l’année, lorsque viennent les grandes pluies, laissant les familles sans grands moyens et livrées à elles-mêmes, etc.
On note que la bataille pour les élections municipales du 2 septembre 2023 s’annonce rude à Port-Bouët. Face au maire sortant, Dr Emmou Sylvestre, candidat pour le compte du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) se dressent également Konaté Ibrahim, porte-étendard du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) et Koné Katinan, représentant du Parti des peuples africains de Côte d’Ivoire (Ppa-CI).
