Après la découverte macabre d’une femme institutrice et de son fils de 7 ans égorgés à Gbatongouin, village situé à une quinzaine de kilomètres de Man (région du Tonkpi dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire), le lundi 21 novembre 2023, une autre découverte mortuaire a été enregistrée dans la commune de Yopougon, au Nord d'Abidjan.
Précisément dans le quartier de Niangon-Lubakrik où deux femmes d’une cinquantaine d’années ont été retrouvées mortes dans leur domicile, situé au 2e étage d’un immeuble.
Les deux corps ont été identifiés et ils répondent aux noms : de Djoh Goko Martine, 53 ans, ivoirienne, agent des Douanes ivoiriennes, en service au port autonome d'Abidjan, et de sa sœur aînée Déhouin Bertine, 59 ans, ivoirienne, ménagère.
Découverte qui a alimenté les causeries dans ce quartier toute la matinée.
Un adolescent de 17 ans fait l’objet de graves soupçons
Aussitôt informés de ce double meurtre, les éléments de la police du commissariat du 17e arrondissement de Yopougon Niangon-Lokoa ont effectué le déplacement sur les lieux.
D'après les renseignements reçus du fils unique de la défunte douanière, monsieur Guédé Boris, 34 ans, sans emploi, ces meurtres auraient été commis par le nommé Mahan Emmanuel, 17 ans, ivoirien, déscolarisé, souffrant de troubles mentaux, et fils du défunt mari de sa mère.
Il est à noter que le défunt mari de la douanière assassinée, se nommait Mahan Sylvain, ancien directeur départemental de l'agriculture à Jacqueville.
Le présumé meurtrier est activement recherché
Le requérant explique aux agents des forces de l’ordre qu'il était sorti de la maison aux environs de 22h pour une virée dans un "maquis". C'est à son retour vers 2 heures du matin qu'il a découvert le drame et il a alerté l'équipage de la police, en poste au pied de leur immeuble.
Ils ont découvert que les décès ont été causés par un objet qui s'apparenterait à un couteau qui n'a pas été trouvé sur le lieu du double crime. Il est à noter qu'il n'y avait pas de trace d'effraction. Seules quelques vitres ont été enlevées de la fenêtre de la cuisine.
Cela laisse présager que le meurtrier s'est enfuit par là. D’ailleurs, il est activement recherché par la police criminelle.
De la position des deux corps, on pourrait déduire qu'elles ont été tuées dans leur sommeil. Le requérant explique que c'est dans le salon qu'elles ont l'habitude de dormir. Tandis que le présumé meurtrier dort dans la chambre principale.
Quant à lui même, il nous indique qu'il dort dans la chambre secondaire. Après les constatations d'usage, les corps ont été enlevés par le service des pompes funèbres d'Ivosep.
Les recherches effectuées dans les environs en compagnie du requérant à l'effet de retrouver le présumé meurtrier, sont pour l'heure restées vaines.
Le procureur de la République près du tribunal de Première instance de Yopougon a été avisé dès faits.