Yopougon quartier Béago: Un empoisonnement fait trois morts et six hospitalisations

Selon des sources proches de la scène, des élèves du collège savant 2 se mettent ensemble pour s'acheter du garba. Malheureusement ce rendez-vous de la bouffe tourne au cauchemar. Un élève a invité ses neuf camarades au repas.

Ainsi, chacun devant cotiser 200 francs Cfa, l'un d'entre eux donne à lui seul 600 de francs Cfa.

Après achat, ils déballent la nourriture qu'ils mettent dans une assiette , celui qui a cotisé 600 francs Cfa demande à tous ses amis d'aller se laver les mains et, lui décide de rester pour selon lui, surveiller la nourriture. Erreur de "gawa".

Ils s'exécutent et à leur retour, ils constatent avec stupéfaction que celui qui est resté, avait déjà bien mélanger l’attieke avec tous les condiments. Le surveillant de circonstance (Ndlr: Celui qui a participé à hauteur de 600 francs Cfa) décide à la dernière minute de ne plus manger le repas qu'il présente à ses amis.

Suite à son désistement, les neuf autres se mettent joyeusement à manger sans deviner que c'est un refus suspect et ils profitent des largesses de leur camarade en se donnant à cœur joie à peaumer l'attieké de "garba". Mais, à peine avoir fini de manger, que ces élèves sont pris de douleurs terribles au ventre, chacun se débattant comme il peut et, se retrouve dans le marché qui est juste à coté de l'école pour aller se soulager.

Les commerçantes, les ayant vu souffrir en si grand nombre, leur font boire de l'huile rouge et appelle les pompiers.

Bilan: trois décès et six hospitalisation 

Une situation délicate qui a malheureusement coûté la vie à trois personnes. Mais, six autres personnes ont été admises en hospitalisation. Pour l'instant, l'on ne connait pas le pronostic vital de ces six personnes hospitalisées.

De sources proches des familles, leur vie n'est pas en danger.

Quant au coupable de cette situation triste, il a pris la poudre d'escampette. Il a disparu des radars sans laisser de trace. 

Un avis de recherche a été lancé afin de mettre le grappin sur lui.

Dans tous les cas, il répondra tôt ou tard de son acte.