Des 47 chauffeurs, 32 ont vu leur permis de conduire suspendu de manière ferme pour une période allant de un (1) mois à plus de 10 ans dont un pour conduite en état d’ivresse. Huit (8) ont été sanctionnés pour une période allant de un (1) à trois (3) mois suivi de conseils. Un (1) permis a été restitué après que son détenteur ait prouvé son innocence dans la survenue de l’accident. Six (6) chauffeurs ont brillé par leur absence.
Ces accidents ont causé la mort de huit (8) personnes et ont provoqué 41 blessés avec plusieurs dégâts matériels.
Ce qu'on leur reproche concrètement
Il est reproché aux chauffeurs dont les permis ont été sanctionnés, après les avoir entendus,
une mauvaise conduite due à la méconnaissance du code de la route, le non respect des feux tricolores, le défaut de maitrise, la vitesse excessive,
la conduite imprudente, le non-respect de la distance de sécurité, le changement de voie sans précaution, le chevauchement de la ligne, le refus de se soumettre au contrôle, le mauvais stationnement et le non-respect de panneaux.
Le directeur de la Coordination des transports terrestres et des Relations extérieures à la direction générale des Transports terrestres et de la circulation, Kouakou Étienne, par ailleurs président par intérim de la Commission, a rappelé les enjeux de la session. "Il s’agit pour nous de participer à la réduction des accidents de la route de 50 % d’ici 2030. Et vu que les causes relèvent du facteur humain, le défi est réalisable en retirant de la circulation les mauvais chauffeurs", a- t-il fait savoir. Le ministère des Sports met en pratique ses menaces après la sensibilisation au code de la route.