L’individu a été surpris seul sur un site d’orpaillage qui avait été déguerpi en mars par une expédition diligentée par la gendarmerie. D’après une information du confrère de l’Aip, le 25 juillet, il est revenu sur les lieux dans l’espoir d’une éventuelle recolonisation du site, lorsqu’il a été appréhendé par une équipe de la gendarmerie en patrouille.
Il avait en sa possession un détecteur de minerai, une pioche et une pelle.
En plus de l’amende de 50 millions de francs Cfa, le tribunal lui a infligé dix années d’interdiction de paraître en Côte d’Ivoire.
Le département de Doropo (Nord-Est ivoirien, région du Bounkani) enregistre de nombreux sites d’orpaillage clandestin, principalement animés par des ressortissants de pays limitrophes.
La sensibilisation continue…
Le préfet du de Tengrela, Gnaléga Ruth Brou, a exhorté, selon notre confrère de l’Aip, les jeunes locaux à abandonner toute activité d’exploitation clandestine de l’or dans le département, dans son adresse aux populations lors des 63 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
L’orpaillage clandestin est une activité illicite en plus d’être dangereuse, a souligné l’autorité administrative avant d’ajouter que « l’État interdit formellement l’orpaillage clandestin et des sanctions très sévères sont prévues ».
Le préfet Brou a donc appelé les jeunes à ne pas aller contre les lois du pays, tout en leur indiquant la voie à suivre pour leur épanouissement.
« Je voudrais aussi vous rappeler que le gouvernement ivoirien met à votre disposition un milliard de francs CFA par jour à travers de nombreux projets. Saisissez votre part », a-t-elle expliqué avant de proposer à ceux qui voudraient prospérer dans le secteur minier de se faire former et obtenir leurs permis d’exploitation.
Cette activité est source de pollution de plusieurs cours d’eau de la zone et cause la dégradation de l’environnement.