André HABA
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Le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle (Mshpcmu), à travers la police sanitaire, a procédé le mercredi 22 novembre 2023, à la fermeture jusqu’à nouvel ordre de la clinique Saint sauveur de Yopougon-Ananeraie.
La décision de fermeture de cette clinique, selon une source du ministère, fait suite à une enquête de terrain menée par la police sanitaire pour comprendre les circonstances du décès d’une femme dans la rue.
Et pourtant, la clinique Saint Sauveur de Yopougon, centre de santé le plus proche du lieu du décès avait été alertée pour prendre en charge la femme à la suite de son malaise.
La clinique opérait dans l’illégalité
A l’occasion, les autorités sanitaires ont intimé l’ordre aux responsables de la clinique de transférer tous les malades hospitalisés vers un hôpital adapté pour leur prise en charge.
Le hic, c’est que cette clinique opérait dans l’illégalité.
Parce qu'elle ne dispose d’aucune autorisation préalable du ministère, garant de la santé en Côte d’Ivoire.
La clinique saint sauveur opérait dans l’illégalité, sans aucune autorisation du Ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle (Mshpcmu).
Au niveau judiciaire, le Procureur de la République du Tribunal de Première Instance de Yopougon a été saisi afin de poursuivre l’affaire pour non-assistance à une personne en danger.
Des équipes constituées de médecins et autres agents techniques de la santé, rappelons-le, avaient parcouru en mars dernier des officines de santé privé dans les trois communes (Cocody, Port-bouet et Koumassi) avec à la clé, soixante-quinze (75) de cliniques contrôlées pour quinze (15) Fermetures.
A cocody, 30 cliniques ont été visitées et 2 ont été fermées. 23 officines ont été contrôlées à Koumassi pour 6 fermetures et à Port-Bouet 22 visités pour 6 fermetures.
