En marge de la conférence de presse hebdomadaire du Centre d'Information de la Communication Gouvernementale dénommée ''Tout Savoir Sur'', la directrice du CNRAO a instruit, hier mardi son auditoire sur la thématique ''Octobre Rose''. Judith Coulibaly a indiqué, parlant de la lutte contre le cancer du sein que le ''risque de décès du cancer du sein a baissé en Côte d'Ivoire de 25%.
Un resultat issu des efforts du gouvernement
Ce résultat, a-t-elle souligné, est à mettre à l’actif de l’État de Côte d'Ivoire.
La directrice du CNRAO est revenue sur quelques actions de l’État ivoirien qui permet qu’aucun traitement du cancer de sein ne soit retardé au CNRAO par faute de moyens financiers. « Les patients peuvent régler leur facture après traitement, ou s’ils le souhaitent, payer à leur rythme par fractionnement », a-t-elle dit. Précisant qu’il n’y a aucune différence entre les patients qui ont un niveau socio-économique bas, un niveau socio-économique moyen et un niveau socio-économique élevé, fait savoir le CICG.
À l’en croire, depuis 2019, l’État, qui a signé une convention avec le Laboratoire pharmaceutique "Roche", permet la gratuité de 12 médicaments importants du cancer de sein pour les personnes qui se traitent dans les établissements de santé publics.
Une perfusion de ces médicaments coûte entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA
« Une perfusion de ces médicaments coûte entre 1,5 million et 4,2 millions de FCFA, à raison d’une perfusion tous les 21 jours pendant au minimum 1 an lorsque le cancer n’est pas généralisé et à vie lorsqu’il est généralisé », a-t-elle fait savoir.
En termes d’infrastructures dans le cadre de la lutte contre le cancer de sein, elle a annoncé le projet de construction du Centre national de radiothérapie et d’oncologie médicale de Grand-Bassam, et le projet de la mise en place de 10 pôles d’excellences avec pour objectif de décentraliser la prise en charge du cancer.