Santé

Suite à la crise sanitaire à Niangban : Le gouvernement prend une importante mesure

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Le ministre Pierre Dimba a activé la riposte sanitaire. (Ph: Archives)
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Le gouvernement ivoirien à travers le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, a pris la décision d’activer la riposte suite à la crise sanitaire survenue dans le village de Niangban, à 27 km de Bouaké.

Le directeur de cabinet du ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Dr Aka Charles Koffi, a annoncé l’activation de la riposte, au cours d’une conférence de presse, mercredi 20 septembre 2023.

71 cas enregistrés 

Il était question pour lui d’éclairer la population sur cette crise sanitaire qui a fait au moins 9 décès chez les enfants de moins de 15 ans parmi les 71 cas enregistrés suite à la consommation de la bouillie de maïs, a précisé qu’il s’agit « d’une forte suspicion de toxi-infection alimentaire collective suite à une consommation de bouillie de maïs contaminée par les herbicides ».

L’inspection de la chambre où est stocké le maïs ayant servi à la préparation de la bouillie a permis de découvrir trois bidons d’herbicide et de la farine de maïs étalée pour séchage.

Alerté de la situation, le ministère de la Santé a dépêché une équipe composée de professionnels en vue de faire des investigations et de procéder à une veille communautaire dans ce village, souligne l’Agence ivoirienne de presse (AIP).

« L’inspection de la chambre où est stocké le maïs ayant servi à la préparation de la bouillie a permis de découvrir trois bidons d’herbicide et de la farine de maïs étalée pour séchage », a déclaré le directeur de cabinet, assurant que deux patients hospitalisés actuellement au CHU de Bouaké sont pris en charge gratuitement et une équipe de veille mise en place dans le village pour une détection rapide des cas en vue de leur transfert immédiat au centre de santé de référence de la région de Bouaké.

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« Des prélèvements des sécrétions des patients (vomissures, urines, sang, sueur, selles) ainsi que des aliments consommés ont été acheminés à l’INHP et transférés dans des laboratoires compétents pour analyses approfondies », a fait savoir Dr Aka Charles.

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