« Dans le cadre de la veille sanitaire et de la surveillance épidémiologique nationale, des cas de Dengue ont été notifiés dans le District d’Abidjan, à Cocody, Bingerville, Adjamé, Plateau et Attécoubé », informe la Société de distribution des eaux en Côte d’Ivoire l’ensemble de son personnel.
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Selon cette note interne, 351 cas suspects ont été identifiés dont 31 sont confirmés. « Conscient de l’enjeux sanitaire majeur pour ses collaborateurs et leurs familles, la Direction générale par le bais de la Sous-Direction de Médecine du travail, a pris toutes les dispositions pour faire face à cette maladie et recommande les mesures suivantes : l’hygiène du cadre de vie et l’élimination des gîtes larvaires environnants ; la désinfection et la démoustication de tous les sites à risque ; une campagne de sensibilisation sur la maladie « Dengue » dans toutes les exploitations », a instruit cette société.
La dengue est une dangereuse maladie dont les symptômes sont la fièvre, les maux de tête, des courbatures et des saignements. Ces signes se manifestent dans les trois à 14 jours qui suivent la piqûre par le moustique.
Rappelons que la dengue est une dangereuse maladie dont les symptômes sont la fièvre, les maux de tête, des courbatures et des saignements. Ces signes se manifestent dans les trois à 14 jours qui suivent la piqûre par le moustique. La Côte d’Ivoire a enregistré 380 cas de dengue dont 3 décès à fin septembre 2022, contre 291 cas en 2019.
« La dengue est une maladie à transmission par le moustique tigre et donc, la lutte repose essentiellement sur la lutte anti-vectorielle qui consiste à éliminer tous les lieux de reproduction des moustiques comme toutes les retenues d’eau après chaque pluie, les eaux stagnantes. Il faut éviter des gadoues dans les maisons et, aux alentours, des récipients contenant de l’eau, notamment dans notre contexte ici avec les canaris, comme les casseroles ou encore les vieux pneus. Il faut également désherber autour des maisons et mettre des grilles anti-moustiques aux portes et fenêtres. Je dois préciser aussi que c’est un moustique qui a une biologie particulière, en ce sens qu’il pique surtout l’après-midi », avait indiqué le Directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), Pr Joseph Bénié Bi Vroh.