Florencia GUEU
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En effet, une petite partie est ingérée lors de son utilisation, et les substances utilisées se retrouvent dans le corps humain, où elles peuvent causer des dégâts importants. Les chercheurs de Berkeley évaluent ainsi entre 24 et 87 milligrammes la quantité absorbée en une journée d'utilisation de rouge à lèvres.
Une étude menée par des chercheurs de l'université de Berkeley, en Californie, a révélé la présence de métaux lourds, dangereux pour la santé, dans un grand nombre de ces produits de beauté. Du cadmium, de l'aluminium, du chrome ou encore du plomb ont ainsi été détectés, parfois dans des quantités importantes.
le rouge à lèvre freine l'ovulation
Le plomb, par exemple qui a des effets néfastes sur la fertilité et sur le fonctionnement du cerveau, a été retrouvé dans 24 rouges à lèvres sur les 32 testés par les chercheurs.
Au Nigeria, le Professeur Oladapo Ashiru, le Président de l’Académie des spécialités médicales du Nigeria pointe du doigt également le rouge à lèvre comme l’une des causes de l’infertilité féminine lors de l’intronisation des boursiers de l’Académie à Lagos au Nigeria..
« Les femmes utilisent beaucoup de rouge à lèvres, sans savoir qu' ils contiennent beaucoup de toxines, surtout s’ils sont fabriqués à bas prix. Les déversements de pétrole sont également des toxines pour les spermatozoïdes et les ovules, ils provoquent des fausses-couches », a-t-il signifié
Le rouge à lèvres est un incontournable de la trousse de toilette, mais comme bien d'autres cosmétiques, celui-ci peut contenir des métaux toxiques et des huiles minérales.
En décembre 2019, l'association de consommateurs belge ‘’Test-Achats’’ qui a passé au crible la composition de onze rouges à lèvres de marques courantes a mis en garde les utilisatrices.
Au total, les experts ont sélectionné quatre produits conventionnels (Dior, Chanel, Mac et Nyx) et sept produits biologiques (couleur Carmel, Dr. Hauschka, PuroBio, Boho, Santé, Zao et avril).
Les spécialistes de la santé de test-Achats a également conseillé de limiter l’utilisation du rouge à lèvre de façon à ce qu’ils ne puissent pas s’accumuler en grandes quantités dans l’organisme ou même d’arrêter totalement l’utilisation de ces produits.
