Jonas BAIKEH
ce contenu
« Sous le règne de M. Bacongo, on a eu beaucoup de malheur. C’est vrai qu’il y a eu des réalisations mais ça été fait sur le malheur des populations. Certains ont perdu leur domicile, d’autres leur immeuble, d’autres encore ont été expropriés, des quartiers entiers ont été raser et ça on ne peut pas passer sous silence.
Le malheur des gens
Certains peuvent être heureux, mais ces personnes -là ne peuvent pas être heureuses. Un maire c’est un chef de village qui doit chercher à essuyer les larmes des uns et des autres et ne pas créer le malheur des gens », a dénoncé le conseiller Dr Sidibé Daouda. L’honorable Sidi Mohamed Koné, également conseiller municipal à Koumassi a embouché la même trompette.
« Nous venons de finir 5 années du conseil municipal, ce que nous devons améliorer dans le futur c’est le social. Cette dimension nous a beaucoup manqué. On peut faire des infrastructures, la population en a besoin mais, il faut que cela tienne compte de la dimension sociale. On ne peut pas faire des infrastructures au détriment de la population », a-t-il fait observer.
Il y a des déguerpis sans dédommagement, des déguerpis sans site de relocalisation. Les infrastructures c’est bien, mais quand on n’a pas de logement ou de place pour vendre au marché, comment apprécier ces infrastructures ?
Selon ses dires, la population de Koumassi crie, il y a une détresse parce que le côté social a fait défaut. « Prenons le cas des déguerpis, qui est flagrant aujourd’hui à Koumassi. Il y a des déguerpis sans dédommagement, des déguerpis sans site de relocalisation. Les infrastructures c’est bien, mais quand on n’a pas de logement ou de place pour vendre au marché, comment apprécier ces infrastructures ? », a questionné le député Sidi Mohamed Koné.
Notons qu’un point qui aurait pu créer un achoppement était celui de l’examen des absences des conseillers et des sanctions qui y sont attachées. Mais le maire de Koumassi, Cissé Bacongo a d’autorité fait retirer ce point à l’ordre du jour. Pour éviter, selon ses explications d’être suspecté.
« Je voudrais vous remercier pour l’esprit qui a prévalu à chacune de nos réunions du conseil municipal. Il ne pouvait pas en être autrement puisque nous portons tous, sans doute chacun à sa manière, l’amour de la commune de Koumassi. Nous aimons tous Koumassi, nous voulons tous voir Koumassi avancer, débout, rayonner », a-t-il conclu.
