Ni vérité, ni justice, encore moins de réparation pour les préjudices subis : ce sont là les mots forts utilisés par le collectif des victimes de la crise post électorale de 2010. C'était au cours d'une conférence de presse.
" Le bilan est négatif. Aucun des outils de justice transitionnelle mise en place en Côte d'Ivoire ne peut nous donner un bilan de ces actions". C'est le président de ce collectif des victimes de la crise post électorale de 2010 Issiaka Diaby qui a élevé la voix lors de cette conférence de presse. " Aucun des outils de justice transitionnelle mise en place en Côte d'Ivoire ne peut nous donner un bilan de ces actions. Aucune vérité sur les faits , ni même sur les auteurs de faits. En somme la vérité dans toutes ses dimensions afin que chacun tire les conséquences pour ne plus que la Côte d'Ivoire ne retombe dans ce que nous avons subi "
À qui revient l'établissement de la vérité
C'est par cette grosse interrogation que le président des victimes Issiaka Diaby est allé plus loin et de répondre " il y a la commission dialogue, vérité, et réconciliation qui pouvait nous permettre d'obtenir cette vérité. Car sans la vérité on ne peut pas construire la paix et la réconciliation. On ne peut accueillir la vérité dans le processus de réconciliation et particulièrement de justice.
Sans la vérité on ne peut pas construire la paix et la réconciliation
Finalement pourrait on se demander la faute revient à qui car les victimes sont toujours dans l'attente. Selon Issiaka Diaby" la commission dialogue vérité et réconciliation ne nous a pas permis de rencontrer nos bourreaux pour obtenir la repentance. C'est elle qui devrait le faire pour répondre à la question de savoir à qui la faute. Ça n'a pas été le cas .
La justice internationale n'a pas démontré à l'issue de ses enquêtes que certaines personnes auraient commises des faits particulièrement graves. Et pire dans tout ça d'autres personnes n'ont jamais été inquiétées. De son côté la justice Ivoirienne n'a jamais été présente aux grands RDV "
AGT