Les céréales de Russie que le pays va livrer gracieusement à deux pays africains. (Ph: Dr)
Bonne nouvelle pour l'Afrique. Deux pays du continent sont choisis pour recevoir une livraison gratuite d'engrais de la Russie. Découvrons-les !
L’annonce a été faite le vendredi 21 avril 2023, sur la chaîne de télévision Rossiya 24, par un dirigeant russe, vice-ministre des Affaires étrangères, Sergey Vershinin.Il s’agit en effet du Kenya et du Nigéria. Selon Sergey Vershinin, la Russie souhaite envoyer ses engrais bloqués dans les Etats baltes, à ces deux pays qui en ont le plus besoin.
Selon Sergey Vershinin, la Russie souhaite envoyer ses engrais bloqués dans les Etats baltes, à ces deux pays qui en ont le plus besoin
D’après ses explications, la Russie à proposer de donner aux pays pauvres 262 000 tonnes d’engrais russes bloqués dans les ports de Lettonie, d’Estonie, de Belgique et des Pays-Bas.Une première expédition d’une cargaison de 20 000 tonnes a été déjà envoyée des Pays-Bas au Malawi.
Une prolongation de l'accord céréalier en vue
Il été aussi question au cours de l’oral du vice-ministre russe, de la question sur la prolongation de l’accord céréalier d’Istanbul, connu sous le nom d’Initiative céréalière de la mer Noire. A ce sujet, le diplomate a répondu qu’il dépendait de la réalisation de « progrès tangibles » sur des problèmes majeurs, qui bloquent l’accès des produits agricoles et des engrais russes au marché mondial. Rappelons que la Russie est le premier pays exportateur mondial d’engrais. Il avait été sollicité par plusieurs présidents africains pour l’obtention des engrais russes. L'incertitude demeure par ailleurs sur la durée de la prolongation décidée il y a plus d'un mois. En effet, ni les Nations-Unie, ni la Turquie n'ayant donné des précisions à ce sujet. Pour sa part, le ministre ukrainien des Infrastructure, Oleksandr Kubrakov, qui a été le premier à affirmer que la prolongation avait été actée, a assuré néanmoins qu'elle s'étendait sur une période de 120 jours, conformément notamment au souhait des autorités turques. Une affirmation contredite par Moscou dans la foulée.
André Lepro