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Terrorisme : Le Burkina opte pour la réquisition des jeunes de 18 ans et plus

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Le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a signé le décret.

Annoncé la semaine dernière, le décret de « mobilisation générale » vient d’être signé au Burkina Faso qui permet la réquisition des jeunes d’au moins 18 ans pour lutter contre le terrorisme.    

Le capitaine Ibrahim Traoré a signé le 19 avril 2023, un décret de « mobilisation générale » d’une durée d’un an, permettant si besoin la réquisition des « jeunes de 18 ans et plus » pour lutter contre les jihadistes qui ensanglantent le pays. C’est ce que rapporte Jeune Afrique, dans une publication ce jeudi 20 avril 2023. Un communiqué de la présidence avait annoncé « la mobilisation générale » il y a une semaine, mais le décret n’avait pas été encore signé, ni publié.

18 ans et plus

Le texte précise que, outre les membres des forces de défense et de sécurité, en activité ou non, « les jeunes gens de 18 ans ou plus, non membres des forces armées nationales, physiquement aptes », seront « appelés à s’enrôler selon les besoins exprimés par les autorités compétentes ».

Par ailleurs, un des quatorze articles du décret souligne que « les populations peuvent également s’organiser, sous l’encadrement des forces de défense et de sécurité pour défendre leur localité contre toutes formes de menaces notamment les groupes terroristes .

Les droits et les libertés individuels et collectifs garantis par les lois et règlements peuvent dans certains cas être restreints ou limités 

Toujours selon notre source, outre « la mobilisation générale » et ce que les autorités appellent « la mise en garde », il est également « fait appel à des initiatives publiques ou privées, citoyennes de solidarité et de contributions à l’effort national de lutte contre le terrorisme au profit, en particulier des zones à fort défi sécuritaire », précise le décret.

Il stipule aussi que « les droits et les libertés individuels et collectifs garantis par les lois et règlements peuvent dans certains cas être restreints ou limités ». Il précise cependant qu’« il ne peut être dérogé aux droits fondamentaux notamment le droit à la vie, le droit â ne pas être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».

J.B.

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