Ousmane Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de février est au cœur d’un feuilleton judiciaire qui tient le pays en haleine depuis plus de deux ans.
Le "seul moyen" de résistance
C’est via les réseaux sociaux qu’Ousmane Sonko a annoncé reprendre sa grève de la faim.
Il s'agit du seul « moyen de résistance » possible selon lui dans sa situation actuelle. Cette grève de la faim a pour objectif de marquer sa « solidarité » avec tous les militants « injustement arrêtés pour avoir exprimé leurs opinions politiques » et toujours détenus aujourd’hui.
Certains sont privés de tout contact avec leurs proches, affirme Ousmane Sonko dans un long message publié sur Twitter et Facebook.
L’homme politique et candidat à la présidentielle de 2024, incarcéré depuis fin juillet, dit vouloir aussi protester contre sa « détention arbitraire et électoraliste », selon ses termes, et « en exiger la fin ». Il entend protester aussi contre l’incarcération de centaines de membres de son parti.
Jeudi dernier, le tribunal d'instance de Ziguinchor, dans le sud du pays, a ordonné qu’Ousmane Sonko soit rétabli sur les listes électorales dont il a été radié, rouvrant la possibilité pour l’opposant d’être candidat à la présidentielle.
Cette grève de la faim a pour objectif de marquer sa « solidarité » avec tous les militants « injustement arrêtés pour avoir exprimé leurs opinions politiques »
Mais sa candidature est encore loin d'être garantie. Car la Cour suprême sénégalaise doit décider en appel de la légitimité ou non de la restauration des droits civiques d’Ousmane Sonko.
Source: RFI