
Après une succession de sombres affaires juridiques impliquant des élus, le roi Mohammed VI a sonné la fin de la récréation ce mercredi 17 janvier à Rabat.
La récréation
Par le biais d’un discours royal lu par le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, à l’occasion d’un symposium célébrant le 60e anniversaire de la constitution du premier Parlement élu au Maroc, le monarque a appelé à « moraliser la vie parlementaire par l’adoption d’un code de déontologie juridiquement contraignant pour les deux Chambres de l’institution législative ».
Dans cette histoire où s’entremêlent narcos, politique et business, le frère de ce dernier, Abderrahim Bioui, président PAM de la commune rurale d’Aïn Sfa (région de l’Oriental), est poursuivi et en état d’arrestation depuis le 7 octobre après la saisie de plusieurs tonnes de drogue dans deux fermes familiales.
Un message qui succède à la révocation, début janvier, de deux parlementaires : Saïd Zaïdi (PPS), député de Benslimane, et Abdelkader El Boussairi (USFP), à la fois député de Fès et adjoint au maire de la ville. Tous deux sont impliqués dans des affaires de corruption.
Mais aussi à la fameuse affaire dite du « Pablo Escobar du Sahara », qui défraie la chronique depuis plusieurs semaines : plusieurs députés de premier plan y sont inculpés, dont Saïd Naciri, président du Wydad de Casablanca (WAC) et du Conseil préfectoral de Casablanca sous les couleurs du PAM, et Abdenbi Bioui, président PAM de la région de l’Oriental depuis 2016 – et magnat du BTP.
Dans cette histoire où s’entremêlent narcos, politique et business, le frère de ce dernier, Abderrahim Bioui, président PAM de la commune rurale d’Aïn Sfa (région de l’Oriental), est poursuivi et en état d’arrestation depuis le 7 octobre après la saisie de plusieurs tonnes de drogue dans deux fermes familiales, ainsi que Mir Belkacem, qui n’est autre que son gendre… Cet ex-parlementaire PAM aurait été chargé du transit de la drogue du nord du Maroc vers Alger. Le dossier étant toujours en cours d’instruction, de nouvelles arrestations pourraient suivre, dont celles d’autres élus.