Conflit Israël-Hamas : Salman Rushdie appelle à la fin de la guerre

L'auteur américano-britannique Salman Rushdie a appelé à la fin de la guerre entre Israël et le Hamas «le plus tôt possible», se disant «horrifié» et «plein de mauvais pressentiments à propos de ce que pourra faire le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en retour», lors d'une conférence de presse vendredi à Francfort.

Plein de mauvais pressentiments

Le Hamas a lancé une attaque meurtrière contre Israël depuis la bande de Gaza le 7 octobre, tuant au moins 1400 personnes, principalement des civils qui ont été abattus, mutilés ou brûlés vifs, selon les autorités israéliennes. En réponse, Israël a lancé une campagne de bombardements implacable sur Gaza. Au moins 3785 Palestiniens, principalement des civils, ont péri dans les bombardements, selon le dernier bilan du ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

Le Hamas a lancé une attaque meurtrière contre Israël depuis la bande de Gaza le 7 octobre, tuant au moins 1400 personnes, principalement des civils qui ont été abattus, mutilés ou brûlés vifs, selon les autorités israéliennes. 

«Je suis horrifié, c'est tout ce que je peux dire», a-t-il déclaré, à propos du conflit, au cours d'une rare apparition publique à la foire internationale du livre de Francfort, en Allemagne, un an après avoir été victime d'une attaque au couteau aux États-Unis. «J'espère simplement qu'il y aura une cessation des hostilités le plus tôt possible», a-t-il ajouté.

Salman Rushdie, 76 ans, a perdu la vue sur un œil après l'attaque au couteau d'un agresseur qui a sauté sur scène lors d'une conférence littéraire de l'État de New York en août 2022. L'auteur a été poignardé à plusieurs reprises au cou et à l'abdomen, avant que les participants et les gardes ne maîtrisent l'assaillant. Installé à New York, l’écrivain fait face à des menaces de mort depuis la publication de son roman de 1988 Les Versets sataniques, jugé blasphématoire par le guide suprême iranien. Portant des lunettes avec un verre noir sur son œil droit, Rushdie a déclaré vendredi que «c'était évidemment une année difficile».