Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont appelé lundi le mouvement palestinien Hamas et les autorités israéliennes à mettre fin immédiatement au cycle de la violence et à protéger les civils.
Activer la diplomatie pour aboutir à une paix
Selon RFI, les deux pays, qui maintiennent de bons contacts avec les deux parties, cherchent à jouer la carte de la médiation.
La Turquie, qui s’est rapprochée d’Israël ces dernières années tout en continuant d’entretenir de bonnes relations avec le Hamas, active sa diplomatie pour tenter de mettre fin à l’escalade de la violence. Recep Tayyip Erdoğan s’est entretenu lundi avec le président israélien Isaac Herzog et avec le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Le président turc a renouvelé ses appels à la « retenue » et son offre de médiation.
Face à l’escalade meurtrière entre Israël et le Hamas, la Turquie s’efforce de maintenir un certain équilibre dans l’espoir de contribuer à l’établissement d’un dialogue entre belligérants.
Recep Tayyip Erdoğan, qui lors de précédents épisodes de violences prenait systématiquement fait et cause pour les Palestiniens et vitupérait contre Israël, exhorte aujourd’hui les deux parties à cesser les violences, fait savoir une correspondante de RFI à Istanbul.
L’Égypte tente, elle aussi, ce numéro compliqué d'équilibriste. Le Caire a entamé des contacts avec les factions palestiniennes armées de Gaza et des responsables israéliens en vue de tenter de procéder à un échange de prisonniers.
La Turquie s'efforce à maintenir un certain équilibre
Ce sont les services de renseignements égyptiens qui procèdent à la tentative de médiation entre les deux parties. Des services qui depuis une bonne vingtaine d’années gèrent le dossier mouvements palestiniens armés et responsables israéliens, rappelle un correspondant de la radio française au Caire.