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Gabon: en réponse au coup d'État, les États-Unis suspendent une partie de leur aide

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Antony Blinken, secrétaire d'État américain
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Washington a annoncé mardi suspendre "une partie de son aide étrangère au Gabon le temps d'évaluer l'intervention anticonstitutionnelle par des membres de l'armée du pays". Les États-Unis n'ont pas formellement parlé d'un "coup d'État", ce qui, d'après la loi américaine, obligerait Washington à suspendre son aide indéfiniment.

Les États-Unis ont annoncé mardi 26 septembre suspendre une partie de leur aide au Gabon en réponse au coup d'État fin août dans ce pays d'Afrique centrale riche en pétrole et qui était dirigé depuis plus de 55 ans par la famille Bongo.

Une partie de l'aide suspendue

"Le gouvernement américain suspend une partie de son aide étrangère au Gabon le temps d'évaluer l'intervention anticonstitutionnelle par des membres de l'armée du pays", a indiqué le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken. Le communiqué diffusé ne précise pas le montant de l'aide suspendue ni les programmes directement visés mais cette décision ne concerne pas les opérations consulaires ou de l'ambassade des États-Unis.

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Ce faisant, les États-Unis se conforment à des mesures prises par des organisations régionales et d'autres pays, et cela "continuera le temps d'examiner les faits sur le terrain au Gabon", a-t-on précisé de même source. "Nous poursuivons nos opérations gouvernementales au Gabon, y compris diplomatiques et consulaires en soutien aux citoyens américains", a ajouté Antony Blinken.

Les États-Unis n'ont pas formellement parlé d'un "coup d'État" au Gabon ce qui, d'après la loi américaine, obligerait les États-Unis à suspendre leur aide indéfiniment.

Le communiqué diffusé ne précise pas le montant de l'aide suspendue

 Le 30 août, l'armée gabonaise a renversé le président Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis 14 ans, un coup d'État dénoncé par la communauté internationale. S'exprimant à la tribune de l'ONU la semaine dernière, le nouveau Premier ministre Raymond Ndong Sima, nommé il y a deux semaines par le général Brice Oligui Nguema, avait estimé qu'il s'était agi d'un "moindre mal" pour éviter un "embrasement" face à "un énième hold-up électoral".

Sources: AFP-France 24

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