André HABA
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Qu’est-ce qui a pu bien se passer dans la ville d’Oumé, une localité située dans la région du Gôh ? En tout cas, cette ville de l’intérieur du pays a eu quelques heures chaudes. Une situation tendue à cause d'une opération de maintien de l'ordre menée par la police nationale. Cette opération faisait suite à l'interpellation d'un individu soupçonné d'enlèvement, qui avait suscité un fort mécontentement au sein de la population. Dans ce contexte particulièrement délicat, la police nationale a dû faire face à une réaction intense de la part des résidents locaux, qui exprimaient leur colère et leur désir de régler eux-mêmes le différend avec l'individu en question. Pour maintenir l'ordre et protéger la sécurité de tous les citoyens présents sur les lieux, les forces de police ont dû faire usage de gaz lacrymogène et de moyens conventionnels afin de disperser la foule. Le calme est revenu dans la ville, selon une source sécuritaire
Le commissariat pris d’assaut
Des jeunes furieux ont tenté de prendre d’assaut le commissariat de police d’Oumé, ce mardi 16 mai 2023 pour réclamer la tête d’un présumé enleveur d’enfants, selon une information de l’Agence ivoirienne de presse (Aip).
Arrêté au bas-fond du quartier Usaid par les riverains en fin de matinée, le présumé enleveur d’enfants a été remis à la police à Oumé.
La nouvelle de l’arrestation du mis en cause s’est répandue dans la ville et la population s’est spontanément attroupée devant le commissariat réclamant sa tête.
Face aux velléités de lynchage affichées et les projectiles, le commissaire de police, Issa Camara et le président de la jeunesse communale d’Oumé, Chikouna Sylla, ont tenté vainement de calmer les ardeurs de la foule. La police a dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule. La psychose des enlèvements d’enfants a grandi dans la ville à la suite de la découverte de la mort d’une fillette retrouvée la semaine dernière.
