Économie

La banque UBS rachète sa rivale Credit Suisse en perdition

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Le crédit Suisse a fait faillite.

UBS a accepté de tripler sa mise de départ pour racheter Credit Suisse un peu plus de 3 milliards d'euros.

Les autorités helvétiques ont fait pression pour obtenir un accord en urgence durant le week-end, rapporte Le Figaro.

Comme souvent lors des crises financières, les ministres, banquiers et autres régulateurs suisses ont désespérément cherché une solution ce week-end, pendant la pause des marchés. Les téléphones ont chauffé et les rencontres se sont multipliées à Berne entre le président de la Confédération, les membres du gouvernement réunis en sessions extraordinaires et les patrons du Credit Suisse et d'UBS, Ulrich Körner et Ralph Hamers.

Racheter sa rivale

La première banque du pays était poussée par les autorités à racheter sa rivale Credit Suisse, en grande difficulté. Une urgence absolue pour espérer éviter une débâcle et une vague de panique contagieuse sur les marchés ce lundi.

Dimanche en fin d'après-midi, UBS a finalement accepté d'acheter sa rivale Credit Suisse, a annoncé le Conseil fédéral. Pour 3 milliards de francs suisses (3,02 milliards d'euros), payables en actions UBS. Autant dire une bouchée de pain pour une banque qui en valait près du triple vendredi à la clôture de la Bourse.

Par ailleurs, toujours selon Le Figaro, la Banque centrale européenne (BCE) est en alerte. Les fortes turbulences qui secouent depuis une semaine les valeurs bancaires, en raison de la faillite de trois banques américaines et des déboires de Credit Suisse, ont réveillé le spectre d’une crise financière. L’institution de Francfort a donc réuni vendredi son organe de surveillance des banques de la zone euro pour un «échange de vues» sur le secteur.

Les superviseurs ont été informés que les dépôts restaient stables dans les banques de la zone euro

C’est la deuxième fois en une semaine que cet organe est convoqué pour une réunion «ad hoc», c’est-à-dire hors du calendrier habituel. «Il ne s’agit pas de réunions de crise», insiste-t-on à la BCE. «Les superviseurs ont été informés que les dépôts restaient stables dans les banques de la zone euro et que leur exposition directe à Credit Suisse était négligeable», a indiqué une source proche de la banque centrale à l’agence Reuters.

J.B.

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