Le ministre Sidi Touré a présenté les objectifs du gouvernement en vue de la satisfaction des besoins des Ivoiriens en viande et poisson.
La Côte d’Ivoire s’est fixée pour objectif de couvrir plus de 65% des besoins de consommation des populations en produits animaux et halieutiques en 2026 contre 26,7% en 2019. Ce qui permettra de réduire les importations de viande et des produits de la pêche et la sortie de devise de plus de 451,5 milliards de FCFA.
Le ministre des ressources animales et halieutiques, Sidi Tiémoko Touré a fait cette annonce récemment, en direct sur les pages officielles Facebook, Twitter et YouTube du Gouvernement, dans le cadre, rendez-vous d’échanges en ligne initié par le Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
PONADEPA
Il a expliqué que pour l’atteinte de cet objectif, le gouvernement, a adopté la Politique Nationale de Développement de l’Élevage, de la Pêche et de l’Aquaculture (PONADEPA) qui met l’accent sur les filières porteuses à fortes croissances que sont les bovins, la volaille, le porc, et l’aquaculture. « Ainsi, pour les cinq années à venir, la PONADEPA (2022-2026) à travers ces cinq stratégies mettra un accent particulier sur la bonne gouvernance, notamment, la modernisation et le renforcement du cadre institutionnel et réglementaire, et permettra de lever toutes les entraves qui handicapent le développement durable en impliquant davantage le secteur privé », a-t-il indiqué.
La Côte d’Ivoire couvre actuellement 44% des besoins en protéines animales (Bovins, ovins, caprins et volaille…) ; 19,1% des besoins en lait
Aussi, le ministre Touré a-t-il exhorté les jeunes, notamment à s’intéresser au secteur des ressources animales et halieutiques : « Il est attendu non seulement l’accompagnement de partenaires techniques et financiers, mais aussi un appui conséquent du privé pour répondre aux orientations du Gouvernement afin de faire des Ressources animales et halieutiques un secteur attrayant porté par des systèmes de production tournés vers le marché, respectueux de l’environnement et de la biodiversité ».
Rappelons que la Côte d’Ivoire couvre actuellement 44% des besoins en protéines animales (Bovins, ovins, caprins et volaille…) ; 19,1% des besoins en lait et 16% des besoins en produits halieutiques.