Brice GNAHOUA
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« En 1987, Laurent Dona Fologo avait organisé ce festival pour la toute première fois et c’était à notre temps. Aujourd’hui, avec Fidèle Sarassoro, nous revivons cela et nous sommes très heureux car la culture, c’est ce qui nous reste quand on a tout perdu » s'est réjoui Navon Coulibaly, un formateur du bois sacré ; Quant à un autre formateur, Silué Yebé, il a rappelé l’importance de la formation initiatique chez le Sénoufo Nafana de Sinématiali, au Nord de la Côte d’Ivoire.
Le festival Tchologo, 36ans après
La sortie officielle des ‘’Tchopibélé’’ du bois sacré se voulait très festive. Alors il a été ouvert au grand public, 36 ans après. Elle a coïncidé avec le festival Tchologo qui a trainé du monde venu de toutes les contrées du nord du pays et même des autres régions de la côte d’Ivoire pour prendre part à l’évènement Culturel.
Le peuple Sénoufo a démontré toute sa richesse culturelle à tous les festivaliers
Du son traditionnel, de la danse, de la démonstration de force et de puissance, la présentation de la richesse de patrimoine culturel Sénoufo, des défilés. Tous les ingrédients étaient réunis pour égayer les festivaliers et rendre la fête belle.
Le festival a été le cadre pour montrer que le Tchologo est un grand symbole dans la formation du Sénoufo de Sinématiali. Il est l’étape préparatoire à l’initiation dans le bois sacré. Un « bon » Sénoufo ne peut s’en dérober au risque de ne pas être considéré dans sa société, selon M. Silué Yebé.
Le parrain de la cérémonie, M. Fidèle Gboroton Sarassoro, très impressionné du succès de ce festival, a promis tout mettre en œuvre pour qu’à prochaine édition l’ancien musée puisse renaître de ses cendres. Défilé, danse, prestations de masques, représentant les étapes de l’initiation en pays Sénoufo, ont marqué les festivités, rapporte l’AIP.
