La Côte d’Ivoire sera normalement le prochain hôte de la Coupe d’Afrique des nations 2023 (Can décalée en 2024) de football. Cependant, des rapports récents ont évoqués un possible retrait du tournoi aux Ivoiriens qui ne seraient pas tout à fait prêts pour assurer la tenue de la compétition. Interrogée sur cette éventualité en marge de la finale de la Can U.17, Patrice Motsepe, le président de la Confédération africaine de football (Caf), a assuré que son instance s’en tient au plan initial… pour le moment. Comme lors de la précédente édition au Cameroun, la Côte d’Ivoire pourrait être ric-rac pour ce qui est des préparatifs liés à l’organisation de cette compétition. Malgré les réserves émises en internes, Motsepe n’a pas paru paniqué ou inquiet quant au déroulement de la messe continentale au pays de Didier Drogba.
Patrice Motsepe : « Les échos venant de la Côte d’Ivoire sont bons… »
« Je pense que les échos en provenance de la Côte d’Ivoire sont bons. J’ai parlé avec Yacine Idriss Diallo (président de la FIF) Alassane Ouattara (président ivoirien) et leurs discours étaient rassurants. Je pense que la Côte d’Ivoire sera prête », a indiqué Motsepe, le président du football en Afrique au confrère de la ‘’Gazette’’ d’Algérie.
Cette déclaration intervient quelques semaines après des bruits de couloirs évoquant des sollicitations de la Caf auprès de l’Algérie.
La structure footballistique voulait savoir si notre pays pouvait prendre -éventuellement- le relais en cas de mauvaises surprises. C’est Veron Mosengo-Omba, secrétaire général de la Caf et qui a une forte influence, qui a pris l’initiative. Le Congolais, qu’on annonce comme successeur naturel de Motsepe pour la présidence de l’instance, a voulu savoir si l’Algérie disposera de six stades homologués d’ici décembre 2023.
Il a notamment demandé à Djahid Zefizef, patron de la Fédération algérienne de football (Faf), si le stade Mustapha Tchaker, en phase de réaménagement, sera prêt avant la fin de l’année. Il n’y a pas de fumée sans feu. Même si Motsepe assure que le dossier n’est pas si brûlant que cela.