André HABA
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À l’issue d’une Coupe du monde 2022 historique qui les a menés en demi-finale contre la France, le Maroc s’engage résolument vers de nouveaux horizons.
Forts de leur crédibilité acquise, lors de cette compétition majeure, les responsables du football marocain ont pris la décision ambitieuse de poursuivre leur quête, en visant l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (Can) en 2025 et de la Coupe du monde en 2030, en partenariat avec le Portugal et l’Espagne. Leur audace a été récompensée, car le Maroc a obtenu le feu vert pour ces deux événements prestigieux.
Ainsi, le pays des Lions de l’Atlas se prépare activement à relever ces nouveaux défis en se concentrant sur les aspects organisationnels dans les mois à venir.
En plus de ses infrastructures déjà bien établies en Afrique, la Fédération Royale Marocaine, prévoit de rénover certains stades existants et d’en construire de nouveaux.
« Grand stade africain », le deuxième plus grand stade du monde
Cette semaine marque d’ailleurs le début d’un projet monumental, avec l’annonce de la construction d’un stade d’une capacité de 113 000 places à Benslimane, près de Casablanca, d’ici 2028. Cette annonce a été faite lors d’une réunion qui s’est tenue à la cité du football à Lisbonne.
Ce projet de grande envergure est estimé à 500 millions d’euros (soit 330 milliards de francs Cfa), et les travaux devraient débuter en 2025. L’objectif ultime est que ce stade, actuellement désigné comme le « Grand stade africain, » puisse accueillir la finale de la Coupe du Monde en 2030.
Si cela se concrétise, il deviendrait le plus grand stade en Afrique et le deuxième plus grand au monde, juste derrière le stade du premier mai à Pyongyong, en Corée du Nord, qui compte 115.000 places.
