André HABA
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Fin de clavaire pour l’ancien dernier rempart des « Eléphants », Sylvain Gbohouo, qui vient de voir enfin le bout du tunnel.
Suspendu pour une période de 18 mois par la Fédération internationale de football (Fifa) suite à un contrôle antidopage positif, l’ancien international ivoirien s’est engagé avec le Stade d’Abidjan.
Le gardien de but de 34 ans tentera de retrouver son meilleur niveau, en prévision des prochaines joutes notamment la Coupe d’Afrique des Nations (Côte d’Ivoire 2024).
Sylvain Gbohouo retrouvera enfin le championnat ivoirien, lui qui évolué lors des 7ées avec respectivement les congolais du Tp Mazembe et les éthiopiens de Wolkite Ketema.
Pour rappel, l’international ivoirien a eu un passage réussi avec Sewé Sports entre 2008 et 2015.
Avec les « Éléphants », ce dernier a pris part à 59 matchs, toutes compétitions confondues, avec à la clé un bilan de 41 buts concédés pour 26 « clean sheet ».
Agé de 34 ans, Sylvain Gbohouo tentera de retrouver le poste de numéro 1 au sein de la sélection ivoirienne.
Un retour qui ouvre les portes de la sélection ?
Le joueur qui fêtera ses 35 ans en octobre prochain a paraphé un contrat d’un an avec les Yéyés qui ont terminé 8es de Ligue 1 ivoirienne la saison dernière.
Il fait donc son retour au pays, huit ans après son départ du Séwé Sports de San Pedro, club sous les couleurs duquel il a disputé 12 matches de Ligue des Champions africaine entre 2008 et 2015.
Ce nouveau départ s’inscrit dans son processus de remise en forme en vue de retrouver la sélection et de disputer la prochaine Can 2023 organisée à domicile, en janvier-février 2024.
« Mon objectif aujourd’hui, c’est de retrouver les terrains de foot le plus vite possible », disait-il récemment.
Une bataille loin d’être gagnée toutefois pour l’ancien portier du Tp Mazembe, lequel est en quête de compétitivité, puisque le Stade d’Abidjan ne disputera pas de compétition africaine cette saison.
Un paramètre qui pourrait cruellement lui faire à moins de six mois du coup d’envoi du tournoi continental.
Quoi qu’il en soit, la course contre la montre est d’ores et déjà engagée.
