Nialé Kaba, économiste-statisticienne s’exprimait au cours de la 2ème Session ordinaire du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), à l’invitation de son président, Dr Eugène Aka Aouélé.Elle y a prononcé une conférence sur le thème ‘’Économie verte : alternative pour une économie ivoirienne plus résiliente’’.
Les effets climatiques, les défis et perspectives au coeur des échanges
Cette conférence s’est articulée autour de plusieurs points notamment, les effets climatiques et les vulnérabilités en Côte d’Ivoire, les engagements du gouvernement et les politiques mises en œuvre, les politiques sectorielles et, les défis et perspectives. L’objectif était de proposer l’économie verte comme une réponse cruciale pour modeler les fondements de l’économie mondiale tout en offrant une alternative durable et socialement inclusive, aux défis environnementaux et aux impératifs de croissance.
Sur les différentes thématiques abordées par Nialé Kaba, plusieurs facteurs aggravants persistent et mettent à nu la vulnérabilité de la Côte d’Ivoire. Ainsi les projections indiquent que d’ici 2050, la température en Côte d’Ivoire augmentera de 1 à 4 degrés, le niveau de la mer de 30 cm, et les précipitations seront de plus en plus irréguliers. « Ces risques pourraient compromettre non seulement les gains en termes de développement économique, mais également faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaires dans l’extrême pauvreté, d’ici 2040 » a-t-elle prévenu, en se basant sur le rapport Ccdr de la Banque mondiale.
Ces risques pourraient faire basculer près d’un million d’ivoiriens supplémentaire dans l'extrême pauvreté d'ici 2040
Selon le Centre d'Information de la Communication Gouvernementale, la ministre a également fait savoir que le gouvernement intensifie les efforts de promotion de l’économie verte et durable, avec des réformes et des actions dans des secteurs tels que la biodiversité, l’agriculture et la foresterie, l’énergie, les transports, la gestion des déchets et l’économie bleue.