Cette rencontre, à l’initiative du Cicg, se tient dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG. Les échanges ont porté sur la thématique de la promotion du genre et l’autonomisation des femmes.
« La question des violences basées sur le genre a une répercussion énorme sur la communauté, la société et le pays (…) Nous appelons les hommes et les garçons à s’impliquer dans ce combat pour une Côte d’Ivoire plus juste et plus égalitaire où la justice sociale est une réalité », a déclaré la ministre de la Femme, rapporte le Cicg.
Une répercussion énorme
Nassénéba Touré a également invité les femmes à la solidarité féminine pour « l’existence d’une masculinité positive ». « C’est un combat que nous ne pourrons jamais remporter sans les hommes », a-t-elle reconnu, relevant que les avancées notables que connaît la Côte d’Ivoire sont dues à l’engagement du Président Alassane Ouattara. « Il a été le premier Président africain à être décoré Avocat des femmes », a-t-elle souligné.
Elle a indiqué un taux de 0% de pratique des mutilations génitales féminines dans le département de Dabakala (région du Hambol, Centre nord), qui en enregistrait une forte pratique.
Ces avancées se situent entre autres, au niveau politique et législatif, avec l’adoption de nouvelles lois, aussi l’existence d’une ligne verte (1308) pour prévenir et dénoncer les cas de VBG.
A en croire la ministre, de façon globale, la Côte d’Ivoire, avec l’appui des agences du SNU, a connu un taux de réduction de 20% des VBG, avant l’année 2020.
Elle a indiqué un taux de 0% de pratique des mutilations génitales féminines dans le département de Dabakala (région du Hambol, Centre nord), qui en enregistrait une forte pratique. Notons également que 84 plateformes de lutte contre les VBG ont été installées sur toute l’étendue du territoire, et 33 bureaux d’accueil genre dans des commissariats et brigades de gendarmerie.
Par ailleurs, Nassénéba Touré a félicité la Directrice du CICG pour cette belle action qui démontre de sa volonté de prendre une part importante dans la lutte contre les VBG.
Awa Dosso, pour sa part, a indiqué que la rencontre avec les RSGCom visait à mettre en place un cadre d'échanges et de discussions, et un réseau d'ambassadeurs des questions du genre au sein des Ministères.