La presse papier en Côte d'Ivoire est au bord du sinistre pour cause de mévente.
Nous sommes agonisant, mais il peut avoir des pistes de solutions.
Selon Zohoré Lassane , président du groupement des éditeurs de presse de Côte d'Ivoire " c'est vrai que la presse papier en CI est agonisante , mais cela ne veut pas dire qu'on est condamné parce qu'on peut être agonisant et avoir des pistes de solutions pour recouvrer la santé". Et de poursuivre " c'est un ensemble de solutions qu'il faut dresser. Quand on remonte en 2002 - 2023 au temps de la crise , il y a eu un déplacement massif des populations vers le sud. Le marché de la partie nord était complètement désorganisé. À partir de cet instant là, rien n'a été mis en place. Du coup on est dans un cercle vicieux et on n'a pas reconstitué le marché. Et aussi avec les grossistes qui sont sortis du système qu'on a pas remplacé " s'est il exclamé.
Un arrêt de travail de 3 jours sans journaux pour protester contre EDIPRESSE.
Zohoré Lassane,le président du GEPCI de clarifier " si nous avons décidé un arrêt de travail de 3 jours, c'est parce que nous avons un certain nombre de grief contre la société de distribution. Nous ne percevons pas à temps le fruit de vente de nos journaux. Ensuite au niveau de la distribution,la société distributrice a pris une décision unilatérale qui ne nous arrange pas. Elle a pris soin désormais de distribuer 20% des journaux qui vendent et les 80% vont rester".
Nous attendions que EDIPRESSE nous dise qu'elle va étoffer son circuit de distribution pour que nous puissions être exposé davantage.
En donnant toujours les raisons de cet arrêt de travail de 3 jours le président du GEPCI est allé plus loin en précisant que " nous attendions que la société nous dise qu'elle va étoffer son circuit de distribution pour que nous puissions être exposé davantage aux lecteurs pour qu'ils puissent avoir accès aux journaux.Cette décision unilatérale ne nous a pas arrangé. C'est justement pour ça qu'en assemblée générale nous avons décidé cet arrêt de travail" s'est exprimé Zohoré Lassane le président du GEPCI