Aimé GUEHI
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Laurent Gbagbo a vigoureusement a réfuté l'accusation du braquage de la BCEAO. Laurent Gbagbo a vigoureusement réfuté cette accusation. Il a souligné avoir toujours veillé à ne laisser aucune ombre sur son casier judiciaire tout au long de sa vie. Pour lui, sa plus grande richesse n’est pas matérielle, mais son nom et l’honneur qui lui est attaché, qu’il souhaite léguer à sa descendance
Je me battrai
L’ancien président a exprimé son refus catégorique de laisser quiconque souiller son nom sans se battre. Il a lancé un appel à tous les Ivoiriens qui ressentent une injustice face au sort qui lui est réservé. Il affirme rester debout et qu’il continuera à se battre pour la vérité. Son combat est celui de l’honneur et de la propreté d’un nom, ainsi que de l’intégrité d’une famille.
Je suis déterminé à protéger mon nom des calomnies et des diffamations
Laurent Gbagbo a clairement indiqué que ce n’était pas lui qui prenait les décisions, mais qu’il posait le problème de l’honneur. Sa détermination à protéger son nom des calomnies et des diffamations reste inébranlable.
Son combat pour l’honneur et la vérité est loin d’être terminé. Il espère que tous les Ivoiriens se joindront à lui pour préserver la dignité et l’héritage précieux que représente un nom propre.
Dans une déclaration faite ce jeudi 8 juin 2023 au siège de son parti, Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) à Cocody après s’être enregistré à la CEI pour sa réinscription sur la liste électorale, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo a fait la déclaration suivante : «On n’a pas mis mon nom sur la liste électorale, prétextant que j’ai été condamné après un procès qui a jugé qu’il m’a jugé, parce que j’aurais braqué la BCEAO.
Je réfute avec vigueur une telle accusation. Dans ma vie, j’ai toujours travaillé pour qu’il n’y ait aucune ombre dans mon casier judiciaire.
Je dis toujours à mes enfants que je n’ai aucune fortune à leur laisser, mais que j’ai un nom, et un nom propre, à leur laisser. Un nom propre ! C’est ce nom-là que je laisse à ma descendance.
Et je ne peux pas laisser quelqu’un souiller ce nom sans me battre, donc, je me bats.
Je dis à tous Ivoiriens qui ont ressenti en eux-mêmes comme une injustice le sort qui m’est fait, je leur dis que je suis débout. Je suis encore débout et tant qu’il faut se battre pour la vérité, je me battrai toujours. Tant qu’il faut se battre pour la propreté d’un nom, je me battrai toujours.
Le combat n’est pas terminé, puisque ce pas moi qui prends les décisions. Moi, je pose mon problème qui est le problème de l’honneur. Qui est le problème de la propreté d’un nom ; qui est le problème de la propreté d’une famille.
Non ! Non ! et Non, je ne laisserai pas mon nom sale ! »
