La militante palestinienne Mariam Abou Daqqa a quitté ce vendredi 10 novembre au soir la France pour Le Caire, après la validation de son expulsion par le Conseil d'Etat, a indiqué une source policière.
Un procès indigne selon la militante
La plus haute juridiction administrative avait donné son feu vert mercredi à l'expulsion de cette militante du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), une organisation de gauche radicale qualifiée de "terroriste" par Israël et l'Union européenne, rapporte BFMTV.
Saisi en urgence, le Conseil d'Etat avait ainsi donné raison au ministère de l'Intérieur, qui estimait que la présence de l'activiste sur le sol français, depuis l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre, risquait de porter une atteinte grave à l'ordre public.
Le procès que j'ai subi n'est pas digne d'un gouvernement démocratique. C'est le procès de la révolution palestinienne", a estimé Mariam Abou Daqqa, jointe au téléphone par l'AFP vendredi après-midi alors qu'elle se trouvait dans la zone de rétention administrative de l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, en vue de son expulsion sur un vol Air France.
La militante a dénoncé une "attaque contre le droit de la Palestine à avoir un Etat, une identité, une existence".
"Il s'agit d'une criminalisation du soutien à la Palestine", ont déclaré ses avocates, Mes Elsa Marcel et Marie David à l'AFP. "Nous ferons un recours de fond, et irons devant la Cour européenne des droits de l'homme s'il le faut", ont-elles ajouté.
La militante a dénoncé une "attaque contre le droit de la Palestine à avoir un Etat, une identité, une existence".
"Il s'agit d'une criminalisation du soutien à la Palestine", ont déclaré ses avocates, Mes Elsa Marcel et Marie David à l'AFP. "Nous ferons un recours de fond, et irons devant la Cour européenne des droits de l'homme s'il le faut", ont-elles ajouté.
Interpellée mercredi soir à Paris, la militante avait été placée au centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot, à proximité de l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Il s'agit d'une criminalisation du soutien à la Palestine
Mariam Abou Daqqa, 72 ans, avait obtenu début août, au consulat français de Jérusalem, un visa de 50 jours pour la France, où elle devait participer à diverses conférences sur le conflit israélo-palestinien.