« J’aurai l’occasion de me rendre à Ramallah en fin journée », a enfin confirmé M. Macron, alors que le principe d’une rencontre avec le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n’était pas confirmé jusque-là par l’Elysée. Il a également fait savoir qu’il rencontrerait mercredi des dirigeants de la région du Proche-Orient pour continuer la médiation autour du conflit, sans les nommer.
Entretien à huis clos
Macron propose à Israël que la coalition contre l’EI « puisse lutter aussi contre le Hamas » et appelle à « une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens »
Benyamin Nétanyahou et Emmanuel Macron ont pris la parole après leur entretien à huis clos, de Jérusalem. « Nous ne négligerons rien pour la sécurité de nos compatriotes », a notamment assuré M. Macron après la prise de parole de M. Nétanyahou, au sujet de la sécurité de la communauté juive de France.
Il a fait valoir que la France était aux côtés d’Israël dans sa lutte contre le Hamas « un groupe terroriste dont l’objectif même est la destruction de l’Etat d’Israël.
Il a fait valoir que la France était aux côtés d’Israël dans sa lutte contre le Hamas « un groupe terroriste dont l’objectif même est la destruction de l’Etat d’Israël », comme contre tous les autres groupes terroristes. « C’est pourquoi la France est prête, à ce que la coopération internationale de lutte contre Daech participe à la lutte contre le Hamas », a déclaré le président français, au sujet de la coalition internationale actuellement déployée en Irak et en Syrie.
Emmanuel Macron a également mis en garde le Hezbollah et l’Iran contre la tentation d’ouvrir de nouveaux fronts dans ce conflit, en référence aux tensions accrues à la frontière nord d’Israël avec le Liban, avec l’organisation chiite armée. « Je mets ici en garde le Hezbollah, le régime iranien, les houthistes, au Yémen, et l’ensemble des factions de la région qui menacent Israël, de ne pas prendre le risque inconsidéré d’ouvrir de nouveaux fronts. Ce serait ouvrir la porte à une conflagration régionale dont chacun sortirait perdant », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter : « Faisons tout pour ne pas ajouter des larmes aux larmes, et du sang au sang. »