Les inondations ont fait "plus de 2300 morts" et environ 7000 blessés, selon un bilan provisoire dressé par le service de secours et des urgences du pays.
Les inondations qui ont dévasté la ville de Derna dans l'Est de la Libye ont fait plus de 2300 morts, a affirmé le porte-parole des services de secours relevant du gouvernement de Tripoli internationalement reconnu.
Ousssama Ali, porte-parole du "Service de secours et des urgences" libyen, qui dispose depuis lundi d'une équipe à Derna, a indiqué à l'AFP que "plus de 2300 morts" étaient à déplorer et cette catastrophe a fait environ 7000 blessés, alors que plus de 5.000 personnes sont portées disparues.
On redoute le pire...mais un pays uni
La tempête Daniel a frappé l'est de la Libye dimanche après-midi, notamment les villes côtières du Jabal al-Akhdar (nord-est) mais également Benghazi où un couvre-feu a été décrété et les écoles ont été fermées.
La France et l'Italie se sont dites prêtes à envoyer une aide d'urgence auprès des populations sinistrées.
Plus tôt mardi, un responsable de La Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), redoutait un nombre "énorme" de morts qui pourraient se compter en milliers et 10.000 disparus.
Une ville quasi détruite et un pays soudé malgré des distensions politiques. Pour Ahmed Jaballah, consul de Libye à Paris et invité de France 24, face à ce désastre, "la partie humaine a pris le dessus sur la partie politique."
Les zones sinistrées se trouvent principalement «dans les régions du Jabal Al-Akhdar et dans la banlieue d’Al-Marj», soit au nord-est de la Libye, près de la frontière avec l’Egypte, selon Mohammed Massoud, porte-parole du chef de l’exécutif parallèle basé à Benghazi.
Trois jours de deuil national ont été annoncés ce lundi, lors d’un conseil des ministres extraordinaire diffusé en direct à la télévision.