L’annonce a été faite au cours d’un communiqué du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), mercredi 6 septembre 2023. L’ancien président de la république Ali Bongo Ondimba va désormais se déplacer en toute liberté.
Libre de ses mouvements
Le communiqué de la CTRI indique que : « Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux ». En effet, cette décision intervient après la visite du président centrafricain Archange Touadera désigné facilitateur de la Ceeac, pour engager des pourparlers avec les militaires et tous les acteurs gabonais en vue d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays.
Notons que c’est depuis le 30 août 2023, lors du coup d’Etat avec la prise au pouvoir du comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), que le président Ali Bongo a été assigné en résidence.
Compte tenu de son état de santé, l’ancien président de la République Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements. Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux
On se souvient qu’aux premières heures de ce coup d’Etat, le Porte-parole du Comité pour la transition et de la restauration des institutions (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi, avait, dans un communiqué, annoncé que l’ex Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, déposé ce 30 août 2023, était assigné à résidence surveillée et son fils ainé, Noureddin Bongo Valentin et ses amis arrêtés.
On note également que le centre gabonais des élections [CGE], le gouvernement, le sénat, l’assemblée nationale, la cour constitutionnelle, le conseil économique, social et environnemental, ..toutes ces institutions de la République sont dissoutes.
Rappelons que Ali Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le 9 février 1959 à Brazzaville, était membre du Parti démocratique gabonais et président de la République de 2009 à 2023. Fils d'Omar Bongo, qui préside le pays de 1967 à 2009, il était ministre des Affaires étrangères de 1989 à 1991, puis de la Défense de 1999 à 2009.