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Présidentielle au Gabon : vers la fermeture des frontières terrestres et maritimes

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Ali Bongo, président sortant candidat à sa propre succession (Ph:Dr)
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Les élections générales au Gabon ont lieu demain samedi 26 août 2023 : 846 000 électeurs sont appelés aux urnes pour la présidentielle, les législatives et les locales. Jeudi, le ministre de l'Intérieur a annoncé la fermeture des frontières terrestres et maritimes à partir de ce 25 août minuit, jusqu'à samedi minuit.

Selon une correspondance de Radio France Internationale, les débits de boissons seront aussi fermés ce vendredi soir à partir de 22h et jusqu'à samedi minuit. Lambert Noël Matha a aussi dit regretter la dégradation du climat politique et social dans le pays. Le ministre a appelé les responsables politiques à agir en faveur de l'apaisement.

Un appel au calme lancé

C'est un message d'avertissement et de fermeté qu'a ainsi délivré le ministre de l'Intérieur. Ce dernier a déploré l'apparition d'un « climat délétère » pouvant « impacter la stabilité et la paix », selon lui. Il a dénoncé des déclarations qu'il juge « porteuses d'une rare violence psychologique », « des actes d'incivisme » ou encore « des barricades » dans diverses localités. Le ministre a donc demandé aux acteurs politiques de calmer les esprits.

L'opposition, elle, critique, estimant que le pouvoir ne veut simplement pas assumer ses responsabilités. Alexandra Panga, porte-parole d'Alternances 2023, rétorque, au micro d'un journaliste de RFI : « L'atmosphère actuelle n'est pas due à la classe politique, elle est actuellement due aux actes du gouvernement.

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Dans plusieurs villes, c'est effectivement dû au manque de réactivité par rapport à des sujets que les populations ont mis sur la table du gouvernement, tel le problème homme/faune. L'opposition n'est pas à l'origine de cela. C'est juste une manière d'essayer de montrer à l'opinion nationale qu’ils ne sont pas responsables de ce qu’il se passe. »

L'atmosphère actuelle n'est pas due à la classe politique, elle est actuellement due aux actes du gouvernement

Quant aux menaces en cas d'atteintes à l'ordre public, pour Alexandra Panga, ces propos laissent présager une répression en cas de révolte. Elle insiste : l'opposition souhaite simplement une alternance sans violence.

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